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Jean-Luc GUICHARD

Juriste, il s’est donné pour vocation de simplement rappeler le principe égalitaire qui est le fondement "basique" de toute République et Démocratie.
Il est donc opposé à tout ce qui est contraire à la simple égalité (parité, quotas ou toute autre forme de discrimination positive pour les uns et donc, corrélativement, de discrimination négative pour les autres).
Il rappelle que depuis toujours (symboliquement depuis Caen et Abel), toute prétention à la préférence ou toute prétention à la différence n’a amené chez l’autre, que l’animosité.
Il rappelle que toute discrimination dite positive ne peut qu’amener la suspicion sur la valeur intrinséque de celui qui en a profité.
Il milite notamment pour l’égalité parentale (- la suppression de droits internes qui donneraient un droit exclusif à l’un des parents, ex : abandon sous X par l’un des parents sans l’accord de l’autre et - la suppression de la fixation juridique ou judiciaire de l’exercice de l’autorité parentale ou de la résidence habituelle d’un Enfant, ex : impossibilité de refuser une automaticité de l’exercice de l’autorité parentale conjointe ou une automaticité de la "garde alternée" s’il n’y a pas de faute grave à reprocher à l’autre parent).
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  • Jean-Luc GUICHARD 25 janvier 2006 11:07

    - I - POURQUOI JE SUIS CONTRE LA PRETENDUE « VOTATION CITOYENNE »

    La « votation » est organisée sans le contrôle du Conseil Constitutionnel et sans le moindre contrôle.

    N’importe qui peut voter n’importe où, une ou plusieurs fois.

    Les appels à la « votation » incitant les passants à « votationner » sont intitulés « VOTATION CITOYENNE » et comportent la mention « TOUS RESIDENTS, TOUS CITOYENS, TOUS EGAUX » et incitent très fortement à « votationner » « Oui ».

    Ces appels à « votationner » sont distribués à des endroits sélectionnés par les partisans du « Oui » (tout particulièrement les lieux de distributions alimentaires, les foyers, les restaurants sociaux, les accueils de jour et de nuit . . .).

    L’unique profession de foi (attractive et colorée) que l’on trouve dans les bureaux de votation est un « APPEL À VOTATION CITOYENNE » comportant en tête, la mention : « TOUS RESIDENTS, TOUS CITOYENS, TOUS EGAUX » et incitant très fortement à « votationner » « Oui ».

    Subliminalement, on voudrait associer : - le fait d’être un citoyen (honnête) et celui - d’automatiquement devoir reconnaître (par obligation morale) l’égalité des droits politiques entre ressortissants français et étrangers.

    Lorsque je me suis présenté, à LA ROCHELLE, devant un bureau de « votation » (celui de l’Arsenal) pendant les heures ouvrables, comme j’ai indiqué que je voulais « votationner » « Non », on ne m’a pas laissé entrer.

    Lorsque je me suis présenté en banlieue rochelaise, à AYTRE, à un autre bureau (celui de la maison des Associations), comme j’ai à nouveau indiqué que je voulais « votationner » « Non », il m’a été proposé par l’unique personne qui tenait ce bureau, de prendre mon bulletin sous enveloppe pour aller elle-même le porter dans l’ « urne » qui se trouvait déjà dans une autre pièce (peu de temps avant l’heure de fermeture).

    La situation est faussée parce qu’il n’y a aucun enjeu (par exemple : des partisans du « Non » m’ont dit qu’ils votationneraient « Oui » pour que le résultat soir un résultat de « république bananière »).

    Il y a tricherie puisque tout le monde parle de vote des étrangers et que, dans sa rédaction complète, la question posée est : « ÊTES-VOUS POUR LA RECONNAISSANCE DU DROIT DE VOTE ET D’ELIGIBILITE DES RESIDENTS ETRANGERS AUX ELECTIONS LOCALES ? »

    Et n’oublions pas ce que l’on voudrait occulter : Ceci risque d’accentuer le communautarisme en permettant la création de communes étrangères avec Maires et Conseillers Municipaux étrangers (constituant de véritables îlots étrangers en France).

    - II - POURQUOI JE SUIS CONTRE LE VOTE DES ETRANGERS EN FRANCE

    Être citoyen français c’est avoir, de façon synallagmatique, droits et devoirs.

    Jamais, par le passé, quelque ligue n’a proposé que les étrangers résidants en France soient tenus d’y accomplir un service militaire !

    Si les étrangers votent en France sans que les français votent dans leurs pays respectifs, il ne sera pas respecté le principe de base de droit international dit « de réciprocité ».

    C’est-à-dire que les français auront dit : « Oui » et que les étrangers n’auront dit que : « Si nous voulons, quand nous voudrons » (ce sera comme si un conjoint avait accepté de se marier avec sa conjointe et lui ait dit : « Oui », en lui conférant immédiatement tous les droits résultant du mariage et que, ne donnant pas concomitamment la contre-partie, celle-ci lui réponde : « pourra-être, si je le veux, quand je le voudrais(s). »

    C’est-à-dire que, par exemple, le marié sera tenu à l’obligation de fidélité et que la peut-être-future-mariée ne le sera pas encore ou ne le sera jamais.

    C’est-à-dire qu’il faudrait accepter que sa conjointe ait un amant et de continuer à avoir soi-même des relations avec elle.

    C’est-à-dire qu’il faudrait accepter que le principe général de la Démocratie « un Homme, une voix » doive être bafoué puisque certaines personnes pourraient voter plusieurs fois (dans leurs pays et dans l’endroit où elles passent).

    Des partisans du « Non », comme de futurs conjoints bafoués a priori, m’ont dit : « Si les étrangers votent en France, nous n’y voterons plus, nous leur laisserons la France. »

    Et n’oublions pas ce que l’on voudrait occulter : Il ne pourrait pas s’agir exclusivement des élections locales car si les étrangers votent aux élections locales, ils votent automatiquement aussi, indirectement, à des élections nationales puisque, par exemple, les Maires ou les Conseillers Généraux sont des « grands électeurs » qui élisent les sénateurs, soit une partie du parlement français.


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