Leurs « valeurs » sont à mille lieues des miennes. Il a même fallu que je me documente pour savoir qui était qui dans cette famille Windsor. J’ai des excuses : je ne regarde pas la télé et je ne lis pas la presse people. Mais pour les besoins de mon article, j’ai navigué sur ces sites où les images abondent et où les mots sont rares : je m’en remets tout doucement .
J’ai classé mon article dans la rubrique « humour ». Je force le trait, je vais jusqu’à l’outrance, donc mon article est effectivement racoleur, mais pour la bonne cause : titiller les zygomatiques du lecteur. Quand je traite un sujet plus sérieusement, j’essaie d’aligner mes arguments sans donner dans la facilité. Cette fois-ci, ce n’était pas mon propos.
Effectivement. En temps de crise, mettre en avant les faits et gestes des « people » permet d’occulter les vrais problèmes et de masquer le manque de réflexion de nos « élites ». Rien de nouveau sous le soleil.
Dans le monde du travail, la capacité à se soumettre aux exigences du système importe plus que les capacités intellectuelles ou les acquis culturels. Il faut être assez intelligent pour faire le travail demandé, mais pas au point de comprendre et de faire comprendre à ses collègues l’immense duperie du monde du travail.
Émailler ses écrits de fautes d’orthographe n’est pas un obstacle rédhibitoire à la réussite (il est aisé de trouver quelqu’un pour corriger une lettre de motivation). Ceux qui savent vendre et se vendre sauront séduire un recruteur lors d’un entretien d’embauche, surtout s’ils ont « l’esprit corporate » (pouah !).
Pour ma part, je ne comprends pas pourquoi l’on fait faire des stages à des jeunes gens de 15 ans. Ils découvriront bien assez tôt le principe de réalité. Des manipulateurs sans vergogne occupent les plus hautes fonctions et un homme de probité passe souvent pour un médiocre. Comment expliquer cela à de jeunes gens ? Certains le savent déjà.