@Eric F La question de l’indexation se pose dans les deux systèmes. Il ne s’agit pas d’un critère qui les différencie. Regardez le rapport du COR que j’ai cité. La France est n°1 et l’Allemagne avec son système à points est beaucoup moins bien classée. Il s’agit d’une validation empirique. Le passage de l’un à l’autre favorisera une régression. Ensuite, au delà de la question systémique, il y a évidemment la question des paramètres qui est importante quel que soit le système.
@Eric F Nous sommes en désaccord car un régime en annuités se rapproche davantage d’un régime à prestations définies qu’un régime à points qui est à cotisations définies. Au delà de la théorie, regardez les faits en consultant (COR, Panorama des systèmes de retraite en France et à l’étranger, 2016, p. 30).
@Eric F Rien n’interdit d’améliorer le système actuel en annuités. Il n’est pas parfait mais le futur système sera pire. Vous négligez le fait qu’un régime en annuités a comme principal objectif d’obtenir un taux de remplacement pour les retraités alors qu’un régime à points avec une règle d’or a comme principal objectif d’être à l’équilibre. De plus, regardez les exemples étrangers qui démontrent les conséquences des régimes à points sur le niveau de vie des retraités. Il faut admettre les validations empiriques et ne pas se laisser enfumer par la propagande du gouvernement.
@Eric F Avec le système à points l’enfumage sera accru car le calcul de la valeur des points sera ésotérique pour la majorité de la population. Il y aura même des débats entre experts. Par ailleurs, votre raisonnement oublie la règle d’or qui engendrera une automaticité des ajustements que l’on n’a pas aujourd’hui. Je ne dis pas que le système actuel est parfait mais que le nouveau est pire.
@Eric F La réforme est favorable à la haute fonction publique et défavorable aux enseignants (en fin de carrière, les primes représentent 41,8% de la rémunération pour les fonctionnaires A+ et 12,1% pour les enseignants). Soyez réaliste. Cette réforme a comme objectif de faire des économies et en conséquence il n’y aura pas de compensation intégrale pour les enseignants car ils sont nombreux. Le coût est trop important au yeux des hiérarques de Bercy (dont le taux de prime est substantiel).