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Jean-Pierre Petit

Jean-Pierre Petit

Jean-Pierre Petit est un scientifique spécialiste en mécanique des fluides, physique des plasmas, magnétohydrodynamique et en physique théorique ; il a été directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique en activité en tant qu'astrophysicien à l'Observatoire de Marseille. Il est un pionnier d'un pan de recherche abandonné dans les années 1970, la magnétohydrodynamique et la magnétoaérodynamique. Il a notamment mis au point le principe de convertisseur MHD pariétal. Il a participé régulièrement à des colloques internationaux sur la MHD. En cosmologie, il a travaillé sur la « théorie de la bi-gravité ».
 
Il est surtout connu auprès du grand public pour ses ouvrages de vulgarisation scientifique, par ses livres — surtout la série des bandes dessinées Anselme Lanturlu présentant ses travaux scientifiques —, ainsi que son implication dans le domaine de l'ufologie, en particulier sa participation à l’affaire Ummo dont il a été le principal vulgarisateur au travers de ses ouvrages.

Tableau de bord

  • Premier article le 12/09/2011
  • Modérateur depuis le 11/08/2014
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Derniers commentaires



  • Jean-Pierre Petit Jean-Pierre Petit 26 mars 2015 09:11

    @Layly Victor

    Monsieur, 

    J’aimerais, comme il y a peu d’années, pouvoir travailler plus de six-sept heures par jour. Mais à 78 ans, avec de plus la charge de travail qui m’incombe pour ces publications scientifiques , écrasante mon corps me rappelle tout de suite à l’ordre. 

    Ainsi je voudrais avoir du temps pour présenter sur Agoravox le thème de la fusion impulsionnelle, évoqué dans la dernière de mes cinq vidéos sur ITER. Là est l’avenir et je dirais que le reproche le plus vif que je pourrais faire à ITER est d’être un un projet ringard.

     On savait depuis 50 ans qu’il existait d’autres formes de fusions, principalement la fusion bore-hydrogène . Le bore a 11 nucléons et l’hydrogène ordinaire, un. Le combinaison donne 3 fois 4 = 12 : trois hélium, ordinaire, neutre, à quatre nucléons. On savait donc qu’il existait, potentiellement, des réactions nucléaires « aneutroniques », ne produisant pas de neutrons, à la différence de la fusion deutérium tritium. Donc, ni radioactivité, ni déchets !!

    Lorsqu’en 1976, en visite au laboratoire américain de Livermore, j’avais évoqué cela, après avoir été le premier non-américain à voir les premiers laser d’une puissance d’un térawat (un million de million de watts ) les chercheurs avaient haussé les bras au ciel en répondant : « vous n’y songez pas. Il faut un milliard de degrés ! »

    En 2005, fortuitement, une expérience de compression MHD, menée au Nouveau Mexique, sur la « Z-machine » de Sandia, a permis d’atteindre 3,7 milliards de de degrés, performance saluée (et expliquée) dans une grande revue en 2006 par mon vieil ami, le regretté Malcom Haines, décédé il y a deux ans d’un cancer. Le meilleur spécialiste des plasmas au monde. 

    Nous avons essayé en 2007-2008, avec un ancien spécialiste de la fusion ( qui travaillait à Muroroa et qui préfère que son nom ne soit pas cité ) de mobiliser les responsables français sur un projet de ce genre, dont le coût était le centième d’ITER, en ordre de grandeur. 

    L’idée est logique. Votre véhicule n’est pas une machine à vapeur. Votre moteur fonctionne par combustion impulsionnelle, en un millième de seconde, rendue possible grâce à la compression, qui accroît la densité et permet à la réaction de s’opérer aussi vite. 

    Là, l’idée est la même. Ces travaux sont intensivement poursuivis, aux USA comme en URSS, et probablement aussi en Chine. Mais, cette approche comporte un volet militaire évident. Si on n’emploie pas les armes nucléaires depuis 50 ans, c’est à cause des retombées nocives. Là, c’est « la bombe verte », sans retombées autres que … de l’hélium. De plus totalement débouchant sur des engins minuaturisable, à l’échelle d’une « balle thermonucléaire » ( vous devez savoir que ce qui limite l’emploi des bombes, c’est la puissance minimum d’une bombe A : 300 tonnes de TNT ). 

    Terrible .. mais c’est comme cela pour toutes les techniques. 

    Nos efforts ont été vains, en dépit d’un exposé devant « l’attaché scientifique » de Valérie Pécresse, alors ministre de la recherche (Pour qui Maxwell est sans doute l’inventeur du café). Ce jeune normalien, porte-valise, qui avait « un poste », n’a rien compris. 
    Au bout de deux ans, nous avons baissé les bras, le message en retour étant « rien ne se fera sans l’aval de l’armée ». Autrement dit : « les bombes d’abord, sous le couvert du secret défense, l’énergie ensuite ». 

    Le CEA, la DGA (armée) ont tenté de discréditer nos efforts, qualifiant ces projets d’irréalistes, par incompétence. Ce projet mettait en danger ITER et Mégajoule ( autre échec ). La vérité est qu’il s’agit d’un « cinquième état de la matière », hyperdense, « en état d’hors équilibre inverse », où la température des ions est cent fois supérieure à celle des électrons ! Du jamais vu. Un champ de recherche fantastique. 

    Mais aussi un terrain qui requiert des compétences de théoriciens que seuls Haines et moi possédions en Europe. Aucun physicien des plasmas français ne sait manier le « bitempérature », dont Haines et moi étions les seuls experts. Dans un tokamak les températures ioniques et électroniques sont égales. 

    Les Américains développent « MAGLIF ». C’est une variante où on utilise la compression d’un champ magnétique pré-existant pour augmenter le rendement du système et où, en fin de compression, un laser d’un térawatt, emprunté au NIF, sert de « bougie ». La fusion D-D a été obtenue. Puis ils passeront au D-T. Mais la fusion B-H est au bout de la route, à échelle de quelques décennies. Et nous n’avons accès qu’à la surface de ces recherches. Dans le secteur militaire l’effort est sans doute beaucoup plus important. 

    Le montage lui-même se prête à toutes les innovation géométriques. La partie lourde, chère, inamovible, est le banc qui développe un fort ampérage en 100 nanosecondes. Les militaires français ont une machine appelée Sphinx, à Gramat, Lot, qui est aussi un compresseur MHD impulsionnel. Montée en courant trop lente : hors course. Et incompétence de leur équipe de théoriciens, démontrée lors du colloque international de 2012. 

    Certains diront « Mais comment récupérer l’énergie ? ». Par « conversion directe MHD, avec un rendement de 70% ( technique au point depuis les travaux de Sakharov des années cinquante !). Etc. 

    En plus de son instabilité, qui la condamne, et des problèmes de matériaux, de déchets, ITER est …. la machine à vapeur du III° millénaire !

    Enfin, au delà de cette fusion on pressent l’émergence d’autres sources d’énergie, liées à la structure »double« de l’univers. Des idées que d’autres incompétents agitent en disant »que le vide est plein d’énergie" et en imaginant des machine à rendement surunitaire. 
    Non, ça procéderait autrement, par manipulation de la masse. 

    De toute manière, comment projeter à l’échelle du siècle une technique de la fin du II° millénaire (la percée-fusion du JET). Dans les 50 années à venir, dans futur peut être plus proche encore notre physique fondamentale ( qui stagne depuis 50 ans ) aura probablement totalement changé. Eventuellement grâce à des résultats imprévus, comme celui de 2005 à Sandia où la température d’un plasma a été soudain, de manière imprévue, multipliée par un facteurs dix-huit ! 

    Ca n’est pas le moment d’enfouir des déchets radioactifs à 500 mètres de profondeur, alors qu’on pourra aisément s’en débarrasser dans 50 ou 100 ans en … inversant leur masse ( on en trouve l’amorce dans les travaux que j’ai déjà publiés dans Modern Physics Letters A en 2014). 

    Ne me prenez pas pour un homme qui veut freiner le progrès. En captant tout l’argent, ITER étouffe toute tentative de création d’une branche fusion neutronique, et de ce faite s’oppose à un véritable effort de recherche de pointe. C’est cela le plus grave. 


  • Jean-Pierre Petit Jean-Pierre Petit 24 mars 2015 07:22

    @lsga
    Pour ce qui est possible, nous le faisons de suite. Pour l’impossible, nous demandes un délai. 



  • Jean-Pierre Petit Jean-Pierre Petit 24 mars 2015 07:18

    @lsga
    Cher Monsieur,


    Ne vous pressez pas de m’enterrer, bien que j’aie 78 printemps.

     Mon quasi-silence sur mon site a une explication. Je me suis investi depuis deux ans, dans la discrétion, dans la publication de mes travaux scientifiques dans des revues de haut niveau, ce qui représente un Himalaya de travail et me rend indisponible pour quoi que ce soit s’autre, étant donné les blocages que je rencontre. Après 50 retours d’articles, sans lecture et avec refus de soumission à un referee (à un expert) j’ai marqué quatre « buts ». 

    J’ai pu, avec mon co-worker de 25 années Gilles d’Agostini publier en six mois ( en date de mars 2015 ) quatre articles importants dans des revues au top niveau. 

    Question blocage, le site de mise en ligne arXiv après les avoir bloqués six mois de rang, a purement effacé de mon compte dix-sept miens articles (…). Du jamais vu. Après Wikipedia, me voilà blacklisté sur arXiv. Une censure pure et simple, pour limiter mon audience au sein de la communauté scientifique. 

    Ce site n’a que des modérateurs et n’a nullement pour mission d’évaluer les travaux soumis. Il ne peut que refuser des articles insultants ou appelant à la haine raciale, à la pédophilie,etc. Et vous imaginez que ça n’est pas le cas des miens.

    J’ai d’autres articles en lecture et le total se monterai à une dizaine. Quant à mon « caractère réactionnaire », lisez le dernier post que j’ai mis en ligne sur mon site avant de vous prononcer. 

    Vis à vis de mon rôle de « lanceur d’alerte », je me recentrerai sur la mise en ligne de vidéos multilingues, plus efficace que l’écrit. Avez-vous vu les cinq vidéos que j’ai mises sur ITER, sur youtube ? Voici la première (62.000 vues en une année)


    Quand mes travaux scientifiques m’en laisseront le temps j’en ferai d’autres sur Mégajoule, le surgénérateur à neutrons rapides Astrid, l’enfouissement des déchets nucléaires, les implications de mes travaux scientifiques, en astrophysique et en cosmologie, la crise de la physique fondamentale actuelle, l’irresponsabilité des scientifiques, la dangerosité de la situation internationale etc… Des vidéos que j’enregistrerai en anglais et en puis français, plus leur sous titrage automatique en 40 langues et une abondante illustration, pour toucher le plus de monde possible. 

    Je regrette de ne pas avoir eu le temps de produire les cinq vidéos sur ITER directement en anglais. Elles auraient touché plus de monde au sein de la communauté technico-scientifique internationale. J’espère que je trouverai le temps de le faire un jour. 

    Tout cela avant de mourir, évidemment

    Jean-Pierre Petit . 


  • Jean-Pierre Petit Jean-Pierre Petit 12 août 2014 19:07

    Un sacré acteur, à « spectre large ». On ne regrettera. Il aurait pu produire des choses fantastiques. Comment a-t-on pu passer à côté d’un talent pareil ? 


    Mais il est difficile de résister au concasseur que représente l"usine à rêve d’Hollowwod. 

    J.P.PETIT 

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