Pour Monsanto, demandez aux sud-américains ce qu’ils en pensent. Et aux agriculteurs indiens. Un excellent rapport vient d’être publié par les mais de la Terre sur les OGM en Argentine. http://www.amisdelaterre.org/OGM-en-Argentine-une-etude.html
Enfin pour vous l’important est d’avoir la conscience tranquille. C’’est d’ailleurs le principe des droits à polluer pour le CO2. Comme les indulgences au moyen age.
Sur l’étiquette développement durable : Et bien NON , un conducteur de 4x4 (pour le cas des transports) n’a pas droit à se targuer de l’étiquette développement durable. Tout comme un actionnaire ou consommateur de Monsanto. Il y a des chifffres pour quantifier des effets.Que c’est dur d’expliquer des choses à peu près évidentes....
20 grammes de CO2 au kilomètre et un peu d’eau. Quelle horreur pour la planète ...
Je mange local et bio dans une AMAP par un partenariat avec un agriculteur. Quelle honte dans un pays dont les terres et les eaux sont polluées par les pesticides !!! Un pays dont les sols sont compactés (plus de vers de terre) et qui ne respirent plus et qui augmentent le ruissellement et les inondations.
Moins d’énergie dépensée pour produire mes aliments, des terres préservées des engrais et pesticides de synthèse.
Des agriculteurs qui s’endettent moins : quel manque à gagner pour le Crédit Agricole !!
Le bilan est en effet terrible.
Oserai-je vous parler de décroissance (ou de simplicité volontaire) : le mot est vulgaire et dangereux pour nos productivistes à tout crin.
Je terminerai par une remarque de vocabulaire : le développement durable porte originellement le nom de sustainable development = developpement SOUTENABLE. Ca en dit long ...sur la récupération par le green washing.