Au contraire, une majorité souhaite travailler, même sans gain financier immédiat !
Prétendre
que les personnes en grande précarité ne veulent pas travailler (tout
comme prétendre qu’elles réclament des droits mais ne font pas face à
leurs devoirs – voir « Les pauvres ont des droits, mais ça va avec des
devoirs ») évite aux responsables politiques et économiques de
s’interroger sur le cruel manque d’emploi dans notre pays et sur les
freins à la reprise d’emploi. Faute de quoi, on
s’attaque aux personnes : c’est plus facile.
« Les bénéficiaires du RSA ne font pas d’efforts réels pour chercher du travail. »
Faux.
La plupart des bénéficiaires du RSA ont l’obligation de chercher un
emploi, sous peine de diminution ou suspension de l’allocation.Mais les
préjugés peuvent être forts à l’égard des personnes qui touchent cette
allocation, ce qui ne facilite par leur recrutement. Par ailleurs,
elles sont souvent confrontées à des freins à la reprise d’un travail
importants et méconnus.
Enfin, de nombreux bénéficiaires du RSA et chercheurs dénoncent le
manque crucial d’emplois qui fait que « les personnes sont convoquées le
plus souvent avec l’envie très forte d’obtenir un emploi, alors qu’il
va leur être proposé d’assister à des informations collectives, de se
rendre à des forums, d’intégrer des ateliers, de faire des formations
dans le meilleur des cas » (Dominique Méda et Bernard Gomel, Le RSA, innovation ou réforme technocratique ? Premiers enseignements d’une monographie départementale, Centre d’études de l’emploi)
« Si on veut vraiment travailler, on trouve. »
Non, la situation n’est pas si simple.
Dans l’état actuel du marché de l’emploi, selon la catégorie que l’on
considère,
tout le monde ne parvient pas à trouver du travail. De plus, certaines
personnes restées depuis longtemps sans travail ont besoin d’être
particulièrement soutenues pour revenir à l’emploi. Elles rencontrent
par ailleurs des freins à la reprise d’un travail qui sont souvent
méconnus (voir « Les pauvres ne veulent pas travailler »). Malgré
l’annonce par des responsables politiques de chiffres (variant parfois
du simple au double !) sur le nombre d’offres emplois non pourvues, il
n’existe pas de statistique fiable à ce sujet et les chiffres les plus
optimistes n’excèdent pas quelques centaines de milliers, soit environ
10 fois moins que le nombre de demandeurs d’emploi. De plus, comme le
soulignait en 2011 Marie-Claire Carrère-Gée, présidente du Comité
d’Orientation pour l’Emploi, les raisons pour lesquelles les offres ne
sont pas pourvues devraient être analysées finement : « On pourrait
ainsi faire la part des choses entre les offres qui ne trouvent pas
preneurs, celles qui ne peuvent pas trouver preneurs du fait de
conditions d’embauche farfelues, et celles qui trouvent preneurs sans
que Pôle emploi en soit informé. »
Ce n’est pas croyable de dire autant d’ânerie. Il y a danger en tout point de vue, l’homme n’est pas fait pour vivre en dehors de la nature, la technologie qu’il a créée doit être aux services de l’espèce humaine et non le contraire, exactement ce qu’il se passe actuellement et il en perd rapidement le contrôle par manque de moyen financier et bien d’autre chose. L’homme doit se plier à certaines lois édictée par cette nature ...... Sinon elle aura vite fait de se débarrasser de son parasite.... Ne soyons pas pessimiste, mais le vent tourne à la tempête....