En tant que vétérinaire (comme moi), vous savez aussi que des alternatives moins brutales sont possibles. Un vaccin existe. Un diagnostic sérologique très simple peut être réalisé à la capture pour n’abattre que les animaux infectes. Un suivi épidémiologique ultérieur peut être mis en place en prenant un échantillon de la population animale. Si le cout de ces mesures n’est pas négligeable, il mérite d’être comparé a celui de la campagne d’abattage actuelle. Les décideurs réagissent aux frayeurs populaires plus qu’ils ne raisonnent leur choix en pesant tous les éléments qui sont en jeu.