ici un pèlerin d’Arès de passage sur cette page. Enfin, qui se voudrait, si je n’étais aussi désorganisé et flemmard.
Matez-voir l’histoire et la description du haut clergé dans La Révélation d’Arès (22/5-12) :
« Pour affermir leur puissance, les princes firent venir de nuit leurs faussaires, des orfèvres habiles à construire un trône ancien, sur lequel ils assirent des os blanchis, les os de Pierre, les os d’André ; on deterra Mes Disciples. Les princes des hordes convoquèrent leurs peuples devant le trône : « Ne reconnaissez-vous pas là les côtes, le crâne et les dents de mon père ? N’est-il pas le roi établi par Dieu sur cette nation ? Ne suis-je pas son fils, l’héritier de son trône ? » Quelques-uns dirent : « Nous ne voyons que des os blanchis ! » Aussitôt les pillards, qui suivaient chaque horde, craignant qu’elle se divise et perde sa force, craignant de perdre leurs profits, les mirent à mort en criant : « Salut du peuple ! » chaque prince pleura : « Mes pauvres frères, la nation est témoin que je n’ai pas voulu pour vous une fin aussi cruelle ; la vengeance des pillards a devancé ma clémence. Serais-je moins clément pour eux que pour vous ? » Sous le bras étendu des princes les pillards furent absous, établis satrapes pour leur dévouement, pour prêter leur violence aux princes sur qui ne devait jamais retomber le sang des crimes commis pour le salut du peuple, car immense fut l’habileté des princes à gouverner.
« Aujourd’hui encore ils miment la sagesse patiente, dépêchent leurs envoyés par des voies détournées pour les attarder, pour que leur pardon parvienne au bourreau après qu’il a décapité le faible, pour que leur condamnation parvienne à la cour du fort après qu’il a commis son crime. Pour leur hypocrisie, pour leur rapacité, leurs spectres ont mérité d’errer par les lieux les plus terrifiants, mais ils ont fait plus abominable encore : ils ont volé Mes Attributs, ils ont mimé Ma Puissance, ils ont bâti aux frontières de Mon Royaume un porche de douane, un péage pour détourner la dîme de charité, délivrer des passeports illusoires, juger en Mon Nom, couvrir Mon Peuple de ténèbres et d’effroi. Leur abomination est affaire de Ma Justice, mais écris, homme Michel, que les princes seront détrônés bientôt, leur imposture est déjà révélée ; leurs prêtres seront renvoyés au champ et à l’établi, leurs docteurs vendront leur art aux disputes du siècle. »
Ah oui tiens, aux États-Unis d’Amérique où j’habite, c’est monnaie courante, dans les administrations, de s’assigner des missions, de créer des nouveaux programmes, qui par la suite s’avèrent un gouffre budgétaire, mais bon, pendant un temps l’on en aura bien profité, hein ? Tourner autour du pot pour un salaire respectable, bref, faire semblant d’acomplir qqchose. Pas étonnant que ce soit le credo de la droite de toujours vouloir limiter l’action du gouvernement, y compris les programmes sociaux bien entendu. Pas facile à surveiller, tout ça.
Haha, sensass, votre usage d’algèbre de Boole pour décrire notre monde binaire. Il n’y a donc pas de discussion possible, on est soit "pour", ou "contre" ? C’est nul, d’essayer d’affiner les rouages de notre système ?
Merci de nous informer sur M. Gonnet, mais bon, tout doux, hein ? Bon, apparemment il est né catho comme la plupart des français, puis aurait fréquenté la Sciento pour ensuite la récuser, de même que sa religion de baptême ? Ça en fait pas une "habitude", ça. Je m’attendais à une longue liste, mais plouf, à l’eau.
Et pourquoi ne faut-il pas nommer son écrit, maintenant que vous l’avez cité ? Google en a une copie dans sa section Livres. Pourquoi donc, ayant commencé, n’avez-vous pas cité la suite, qui éclaire quand même pas mal sur le sens de votre citation, qui, hors contexte, est, disons, oscur ?
C’est intéressant, votre « Et comme il avait appelé son groupe "la famille", toute communauté est devenue, dans l’esprit des gens, une famille, autrement dit une secte » me rappelle le livre "Brave New World" d’Aldous Huxley, où, dans le futur, la cellule familiale est vue comme une abomination