Conceptrice et animatrice de formations dans tous les domaines de la Relation à l’Autre, au delà de toutes méthodologies... diffuse une philosophie de la relation qui restitue la dignité, et encourage à donner du sens, de la profondeur...
Merci beaucoup HALMAN de votre témoignage, précieux... parce qu’il montre qu’il y a des gens comme VOUS, qui exercent leur métier avec une haute conscience de leur mission HUMAINE. J’interviens depuis quelques années en formation en milieu gérontologique et je mesure quel chemin reste à parcourir pour que le « prendre soin » trouve toutes ses lettres de noblesse. Mais je côtoie aussi beaucoup de gens qui se mobilisent pour faire avancer les choses... Si vous ne le connaissez pas, je vous recommande de visiter le site : http://www.agevillagepro.com et les divers sites en iens avec eux.
Merci encore de votre témoignage, bien cordialement.
Quitte à revisiter l’historique du mariage, de l’amour, de la rencontre, je rajouterais quelques points de repères, qui peuvent permettre d’élargir la réflexion.
D’abord, oui les mariages jusqu’à la moitié du XXème siècle étaient peu souvent le fruit d’une rencontre amoureuse. Soit arrangés par les famille, soit issus des futurs conjoints qui se choisissaient dans leur environnement immédiat (donc choix restreint) sur des critères pas forcément sentimentaux. Dans tous les cas, le CONTRAT indiquait que Monsieur entretiendrait Madame jusqu’à ce que mort s’en suive. L’amour ne faisait pas forcément partie du contrat, et, pour nombre de femmes de ces générations, la sexualité était synonyme de grossesse. Le romantisme était ailleurs. En revendiquant l’amour dans le mariage, on a peut-être fait une erreur : celle d’assimiler l’amour au « contrat » de mariage (à vie)... ce qui amène aujourd’hui à concevoir comme un ECHEC l’effritement progressif de l’amour dans un couple.
Si l’on percevait la chance d’être amoureux comme un cadeau potentiellement éphémère, peut-être alors prendrait-on plus de soin à l’entretenir ?
Merci de votre réaction... Si l’on conçoit la « culture » d’une société comme une réalité « émergeante »... alors on peut rêver qu’en étant de plus en plus nombreux à choisir la bienveillance comme mode de relations, y compris dans le monde du travail, la culture elle-même évoluera très vite !!!