Même si je crois qu’il faut partir du principe que la démocratie a
toujours raison
Démarche religieuse et donc anti-scientifique. Croire est le premier pas vers le formatage cérébral.
Déjà, en tout premier lieu, peut-on dire de notre pays que c’est une démocratie ? Ce n’est sans doute pas le débat mais pour ma part, ce n’est pas ce que je dirais (entre autre en raison de la non responsabilité de nos « élus » devant le respect des programmes pour lesquels ils ont été mandatés lors de l’élection).
Par ailleurs, le traitement médiatique de l’information me fais beaucoup plus penser à un lavage de cerveau qu’à une aide à une réflexion intelligente. Du coup, comment imaginer que la majorité a raison ? Elle n’a pas les moyen de réfléchir à partir de données fiables. Elle exprime donc en premier lieu les peurs qu’on lui injecte à grands coups de 20 h.
le néolibéralisme apprécie les régionalismes qui affaiblissent les
Etats-nations, qui sont des interlocuteurs plus forts pour lui faire
entrave.
Si tant est que ces états nations cherchent à les entraver, ce qui n’est certes pas le cas actuellement. Tous les gouvernements depuis les années 80 font tout ce qu’ils peuvent pour renforcer le capitalisme spéculatif néolibéral qui fait atteindre aux inégalités des records historiques. me fait me demander s’il est pertinent d’accorder l’indépendance à une majorité non qualifiée
Lorsqu’on demande au peuple son avis, il faut s’attendre à ce qu’il le donne. De toute façon, s’il donne la mauvaise réponse, on peut toujours d’arranger (cf. TCE).
Et la dépendance, elle a été accordée à une majorité qualifiée ?
Tout ce qui unit le peuple écossais à la Grande-Bretagne n’est pas négligeable et ne doit pas être oublié
Est-il si impensable que la volonté de dire OUI à l’indépendance ne soit pas la manifestation d’un oubli mais au contraire celle de nombreux souvenirs pas si roses que ça ? Pour ma part, je ne porterai pas de jugement là dessus car je ne suis pas écossais et je ne fais pas confiance aux médias pour me donner toutes les billes. De toute façon, votre avis a été respecté. Ils ont voté non.
Le système fonctionne de travers mais on le défendra jusqu’au bout. Coûte que coûte. Vive les inégalités. A mort les chômeurs, les RMIstes et tous ceux qui ne sont pas cadre sup. La compète. ya que ça de vrai. T’es mon pote ? Tiens, prends ça dans la gueule, ça fera déjà un concurrent de moins.
Mieux vaut un très mauvais système et une société sans objectif que... que... En tout cas, ça vaut mieux.
Juste un point : dans une compétition, il n’y a qu’un seul vainqueur. Pour l’instant, on n’en est pas encore au 8388608ème de finale, donc ça te donne l’impression d’être encore dans la cour des grands
Bien sûr que si, l’appauvrissement des plus riche enrichit les plus pauvres. Il suffit de regarder le siècle dernier :
1900 : Germinal. D’un côté, les riches rentiers, de l’autre, des travailleurs très pauvres, miséreux, suant sang et eau pour gagner un misérable salaire leur permettant à peine de vivre. Les inégalités sont à leur paroxisme.
1929 : Crach boursier, causé par des riches complètement malades (un peu comme aujourd’hui). Tout le monde s’appauvrit. Du coup la colère monte et pan. 1939 2ème GM.
Là, les riches collaborent un peu trop. Si bien qu’après la guerre, ils sont priés de la fermer. De nouvelles lois sociales sont mises en place. Sous le regne de De Gaulle, le gauchiste (son programme serait du côté de Besancenot, aujourd’hui). Ces règles, générant une redistribution très importante, appauvrissent les riches et enrichissent les pauvres. jusque dans les années 60, on est quasiment au plein emploi. Les inégalités sont à une sorte de minimum historique.
Depuis les années 80, les riches s’enrichissent à nouveau (de plus en plus vite) et les pauvres sont de plus en plus nombreux. Dans la génération qui partait à la retraite jusqu’à encore récemment, faire sa carrière au SMIC était impossible. Les augmentations faisaient partie du parcours professionnel. Aujourd’hui, c’est le contraire. Si on démarre au SMIC, on a de forte chances d’y finir. les SDF n’ont jamais été aussi nombreux. les travailleurs pauvres non plus.
Donc SI, APPAUVRIR LES RICHE ENRICHIT LES PAUVRES et inversement.