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Demorand est un collabo.

Juste une remarque : certaines solutions techniques réclament le gigantisme. Par exemple il y a une taille minimale à partir de laquelle il est possible d’exploiter le différentiel de température entre le point le plus haut et le point le plus bas d’un immeuble de manière à profiter du flux d’air généré pour faire tourner des turbines qui rendront le bâtiment indépendant énergétiquement. Cette taille est de 800 mètres sauf erreur.

Pour ce qui est de l’ingénierie collaborative, les systèmes open source comme Debian sont la preuve vivante de l’excellence à laquelle il est possible de parvenir en sortant complètement des logiques commerciales. Pourquoi pas le reste ? De fait il devient urgent de sortir du n’importe quoi qui conduit a breveter des séquences de l’ADN humain. Le projet Venus me parait de ce point de vue beaucoup moins délirant que la gabegie actuelle, et propose un changement paradigmatique salvateur sur de nombreux points. Il demeure donc un bon départ de réflexion.

Citer Krishnamurti est particulièrement bien vu. Ca change des philosophes à la Onfray qui traitent de sujets dont on se fout complètement, comme savoir si Freud se paluchait.

@Egosum

Au mieux, ce que vous dites serait une méthode. La cause est un choix politique. On ne lutte pas contre le chômage, on fait en sorte qu’il reste haut pour prévenir l’inflation et faire en sorte que le capital ne perde pas de valeur.

Attention à ne pas sous-estimer ce qu’il vient de se passer : une initiative citoyenne coordonnée consistant à autre chose qu’une manif sous les lacrymos des CRS.

Le citoyen discute, se coordonne, bref reprend le pouvoir. Même si ce qui s’est passé a un côté brouillon, c’est une action, il y en aura d’autres.

C’est un signal extrêmement fort, les gens redeviennent conscients après plusieurs décennies de lobotomisation télévisée. Une direction vient d’être prise. Et cela ne fera sans doute que s’amplifier.

Ca fait deux ans de suite que le prix de Nobel de la Paix est donné à n’importe qui pour n’importe quoi.

L’an dernier c’était la cerise sur le gâteau clôturant la fabrication d’un pantin à ficelles, et cette année on colle un clown demeuré partisan de la recolonisation de la Chine par les occidentaux. Il doit tourner à l’opium le type.

Pas étonnant que cela plaise aux atlantistes. Non mais franchement quelle gueule ferait-on si un auteur français nostalgique de la période collabo recevait ce prix ?