Vous écrivez : "Si chacun, ou des comités restreints, avait la capacité de produire des
résultats de haut niveau en climatologie et dans les diverses
disciplines réunies par le GIEC, pourquoi aurait-on pris la peine de
créer cet instance et d’y faire collaborer des milliers de
scientifiques reconnus ?"
Sur le site du GIEC on lit ceci : Le GIEC (…)n’a pas pour
mandat d’entreprendre des travaux de recherche ni de suivre l’évolution des variables
climatologiques ou d’autres paramètres pertinents. Ses évaluations sont principalement
fondées sur les publications scientifiques et techniques dont la valeur scientifique est largement
reconnue. (A noter que le nom originel du GIEC est IPCC qui ne comporte pas le mot « Experts »)
Et comment fonctionne cet irréprochable GIEC ? Lisez cet article pour en savoir plus !
Pour moi la réponse à votre question est incluse dans cette description puisque cet organisme fait seulement de la collecte d’informations de publications scientifiques. N’importe qui peut donc reprendre les données récoltées par le GIEC, les critiquer, en rajouter d’autres qui n’auraient pas été prises en compte.
Ainsi, la courbe en crosse de Hockey présentée dans le rapport 2001 du GIEC et fortement médiatisée vient d’une publication scientifique signée Mann et al. Reprise par Al Gore dans son film cette courbe montre une partie quasi rectiligne depuis l’an mil qui s’incurve brusquement vers le haut autour des années 1970, mise en parallèle avec l’élévation du taux de CO2 (dont la courbe établie par Keeling révèle à son tour un choix contestable des données - références ICI). Si on en croit votre article, la courbe émanant du GIEC n’a donc pas à être contestée ? Il faut la gober toute crue ?
Ce n’était heureusement pas l’avis d’un comité restreint de deux personnes (Steve Mc Intyre et Ross McKitrick, deux canadiens) qui a demandé communication à Mann des données utilisées et des calculs mis en œuvre dans l’élaboration de cette courbe. Après de nombreuses réticences de la part de Mann ce comité restreint a pu montrer que cette courbe présentait une manipulation des données et des évaluations statistiques qui gommait par exemple les températures plus élevées qu’aujourd’hui de l’Optimum médiéval autour de l’an mil. La revue Nature a été contrainte, à la suite de ce travail d’analyse, de demander à Mann un rectificatif de sa publication.
En 2006, quand l’éminent statisticien Américain, le Professeur Edouard Wegman a produit un rapport d’expertise pour le congrès Américain approuvant le démontage par Steve McIntyre du graphique du « hockey stick », il a montré la manière dont ce même « groupe étroitement lié » d’universitaires peuvent sembler que trop enclin à collaborer les uns avec les autres et de « peer reviewer » les articles des uns et des autres, afin d’avoir un contrôle total sur les rapports de l’IPCC, sur lesquels se basent une grande partie du futur des USA et de l’économie mondiale. "
Voici donc un comité restreint qui se permet de mettre en doute jusqu’au Congrès des Etats Unis une publication scientifique que vous nous présentez comme non contestable.
Par ailleurs les courbes que vous nous montrez me font penser fortement à celle présentée par la Président du GIEC, Rajenda Pachauri, qui exprime que les dernières années montrent un accroissement du réchauffement. Comme vos courbes de cet article le montrent il s’agit d’un abus d’analyse dénoncé par Lord Monckton dans sa lettre ouverte réclamant la démission du Président du GIEC !
Je me demande à quoi vous employez votre curiosité affirmée dans votre CV d’auteur sur AgoraVox si c’est pour nous expliquer qu’il est impossible de contester les experts. Heureusement, le monde n’est pas encore gouverné par des experts !
JL, contrairement à ce que vous écrivez, les calottes glaciaires ne disparaissent pas du tout. En effet, alors que celle du pôle nord a connu un minimum en été 2007, (comme elle en a connu en 1922 ou en 1906 quand Amundsen a franchi le passage du Nord-Ouest) la perte de banquise a été en 2008 bien nettement moins importante et les niveaux de glace sont maintenant tous supérieurs à ceux de l’an dernier. Le pôle sud connaîssait en même temps son maximum d’extension depuis le début des observations.
Quant à l’article ci-dessus, il n’est basé que sur une simple hypothèse et pas du tout sur une certitude : les gaz dits "à effet de serre" semblent quasi-inactifs pour réchauffer la terre.
On peut constater qu’ils continuent de croître régulièrement, mais que la température baisse depuis quelques années (2008 est l’année la plus froide de la décennie), ce qui contredit la théorie de l’effet de serre actuelle.
Il semble beaucoup plus certain que si il y a réchauffement, il est à imputer à de tout autres phénomènes, avec l’influence de l’activité solaire, du géomagnétisme et d’autres facteurs à l’étude comme l’influence des rayons cosmiques sur la formation des nuages (expérience clouds). Enfin aucun des marqueurs de l’effet supposé des GES (les phénomènes annexes qui montreraient que ce sont bien eux qui agissent) n’est observable.
On sait également qu’il y a eu plusieurs glaciations pendant lesquelles les taux de CO2 étaient jusqu’à 50 fois plus élevés qu’aujourd’hui, et les carottages de glaces aux pôles montrent que les variations de taux de CO2 ont toujours suivi les sorties d’âge glaciaires, 400 à 800 ans plus tard !
Quant à parler de réchauffement global, on en est loin car dans une maison où la cuisine se réchauffe pendant que le séjour se refroidit, que diriez-vous de sa température globale ? Pendant qu’au pôle nord il y avait une fonte, au pôle sud on avait un refroidissement et une extension des glaces…
Le climat a toujours varié, depuis des millions d’années, gardons-nous de désigner un coupable moderne pour des événements cycliques liés à la nature et observés sur de trop courtes périodes.
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