Environ un tiers des victimes de violences conjugales sont des hommes. Il faut également ajouter que la proportion d’hommes le déclarant est amplement plus faible que chez les femmes, par peur du déni, la honte, etc.
Votre réaction est assez typique, et probablement n’est pas mal intentionnée, mais dévastatrice.
« Je n’ai jamais vu, ça doit exister mais c’est rare. Et puis il y plus de. Femmes victimes ».
Imaginez un peu à quel point ce genre de propos est mauvais pour ces hommes ? Ils sont de base même pas mentionnés. Puis, minimisés, pour ne pas dire rabaissés. Ils ne peuvent pas en parler par honte. Imagine un peu...
Je me suis arrêté de lire dès la première phrase suivant la citation.
« reçoivent de plus en plus de femmes inquiètes, »
Et sur ce sujet grave, et intéressant, encore une fois les victimes hommes n’existent pas. Même si elles étaient en quantité négligeable, ce qui est LOIN d’etre le cas, ces victimes méritent d’être prises en compte.
On nous rabâche au point d’être parfois grotesques l’égalité hommes-femmes, les droits des minorités, des couleurs de peau, de l’orientation sexuelle. Causes que oui, je défends profondément.
On assiste à une proéminence (que personnellement je trouve affligeante) des écritures inclusives.
Les hommes doivent être vigilants en permanence car ils sont considérés par défaut, désormais, comme des obsédés, violeurs potentiels, beaufs, machos, mysogines, et j’en passe.
Et par contre, des hommes qui se font tabasser, violenter, abuser (sexuellement ou non), ne sont même pas mentionnés dans la quasi totalité des écrits au sujet des violences domestiques.
Et oui, ça me fout vraiment en rogne, mais en tant qu’homme, je sais que j’urine dans un violon.
Petit cas « particulier » me touchant personnellement :
Mon fils a sauté une classe en octobre, pour passer en CP depuis la grande section.
Étant en sus de la fin d’année, il avait alors encore 4 ans, et en a 5 maintenant.
Le masque lui a été « imposé » sans concertation avec ses parents (nous) : on lui a dit de le mettre, il n’a bien sûr pas refusé à sa nouvelle institutrice.
Je ne suis pas contre par principe ou ideologie, même si la situation le perturbe déjà pas mal il le supporte plutôt bien.
Mais sa peau apprecie assez peu, et la manière de faire fut assez cavalière (l’école ne communique presque pas).
Je viens de survoler la première partie à nouveau et suis tombé d’emblée sur ceci :
Je me souviens de ma première clope fumée à 11 ans. C’était une Gitane
maïs piquée du paquet paternel. J’avais vomi copieusement et eu un sacré
tournis. Cela ne m’avait pas vacciné parce qu’à 14 ans je remettais ça.
Pendant 22 ans, jusqu’à la mort de mon père. Là j’ai subitement arrêté
parce que j’avais compris pourquoi je fumais.
Et vous ne faites aucun parallèle ? Aucun lien ? Rien ne vous frappe ?
Vous dites avoir réussis à faire preuve d’introspection sur ce point (a raison a priori), essayez de continuer.