Je ne tronque rien ; j’appelle crime un crime (qui relève des assises) et délit un délit (qui relève de la correctionnelle) et j’en déduis que l’émotion entretenue par les médias lors d’un CRIME commis par un récidiviste (et éventuellement le prurit législatif démagogique qui l’accompagne) ne s’intéresse qu’à l’événementiel. La réalité des risques encourus par chacun de nous est ailleurs et les médias et la politique (telle qu’elle est menée actuellement) feraient bien mieux de s’occuper d’abord des problèmes les plus importants, c’est-à-dire de ceux dont la résolution améliorerait le sort du plus grand nombre : j’en ai cité quelques-uns ; libre à vous d’en lister d’autres. Pourvu que nos élus se mettent à notre service et priorisent selon leur volonté (nous les avons élus pour cela) mais avec le souci d’être efficients dans l’intérêt général et non pas démagogiques (dans le seul intérêt de leur réélection).
Pas d’erreur sur répartition ou capitalisation. Chaque simulation place une personne donnée aux caractéristiques de carrière précises devant l’alternative suivante : faire valider sa retraite à 60 ans ou à 62 ans ? Les chiffres correspondent
au montant mensuel de la retraite, et sans surprise le départ à 62 entraîne un montant plus important. Aujourd’hui la perception de cet écart est l’élément déterminant du libre choix de chacun. Demain, ce choix ne sera plus possible.
au coût total des sommes qui seront versées jusqu’au décès. La volonté de repousser l’âge du libre choix à 62 est tacitement présentée comme une volonté de faire des économies. Or, il n’en est rien : dans la plupart des cas, c’est même l’inverse. Dès lors, quel sens donner à cette décision ?
Merci de l’intérêt que vous portez à mon conte (compte ?) facétieux. Il ne s’intéresse pourtant qu’à un seul aspect de la question des retraites : le libre droit de partir à la retraite à 60 ans éventuellement en acceptant une décote. Les simulations prouvent que cela n’aggraverait en rien le déficit (au contraire !). Je m’interroge dès lors sur l’entêtement à vouloir supprimer ce libre choix et à vouloir le reporter à 62 ans et je subodore qu’il s’agit d’un choix idéologique.
Pourquoi voulez-vous qu’une horde de migrants s’abatte tout à coup sur la France. Avec 650 demandes annuelles d’asile par million d’habitants, nous ne sommes que le 12ème pays de destination de l’Europe des 27, loin derrière la Norvège, la Belgique, les Pays-Bas ou même le Luxembourg qui continue à exister ! Accueillis équitablement sur le territoire français, ils ne seraient que 3 par an à s’installer dans une ville de 5000 habitants qui donc passerait à 5150 dans 50 ans. Ce que vous appelez culture mais qui est plutôt tradition ou mode de vie ne risquerait que peu de chose. Les plus profondes transformations dans ces domaines sont endogènes : l’industrialisation de la fin du 19ème puis la révolution agricole de la fin du 20ème ont été d’une efficacité bien plus redoutable. Plus trivialement, le retour du contingent et des pieds noirs ont fait plus pour le développement du couscous que l’immigration maghrébine ; le tourisme des années 70 a installé la paella, ce que n’avait pas pu faire l’immigration espagnole dans les 20 années qui précédèrent. Les congés payés ont généralisé le pastis à tout le territoire sans que les Provençaux bougent de chez eux. En revanche, je vous accorde un changement « culturel » exogène en progrès continu, c’est celui de l’américanisation de la culture populaire due à la privatisation de la télévision et non pas à une migration humaine.