J’ai vraiment apprécié cette critique positive du livre de JBJV qui me laisse espérer encore un peu du genre humain, malgré toute l’horreur que peut inspirer la relation qu’entretient l’homme avec "ses voisins de planète".
Juste une petite réserve à propos de la restriction du champ de l’éthique animale à des individus (des êtres vivants sensibles à notre merci) :
pour moi, le respect dû à un animal passe nécessairement par le respect de son espèce et de son milieu naturel, c’est ce qui le protège réellement et utilement des pulsions meurtrières ou libidinales de l’ogre humain, toujours prêt à voir en lui un autre disponible à une relation sans réciprocité.
On a peut-être oublié la valeur de ce qui constitue la non-humanité de l’animal.