Joel Spiggott

Octave Mirbeau écrivit ceci en 1888 : "Les moutons vont à l’abattoir. Ils ne disent rien, et ils n’espèrent rien. Mais du moins ils ne votent pas pour le boucher qui les tuera et pour le bourgeois qui les mangera. Plus bête que les bêtes, plus moutonnier que les moutons, l’électeur nomme son boucher et choisit son bourgeois."

J’ai voté Mélenchon, j’avais acheté son dernier livre, je suis allé le soutenir lors de son meeting à Lille, je me suis même fendu d’un petit chèque pour alléger ses frais de campagne. J’ai serré les dents quand il a cru naïvement que la résolution de l’ONU allait aider la Libye. Mais voilà... Il y a eu l’épisode René Balme, les déclarations haineuses sur Thierry Meyssan, Jean Bricmont et tous ceux qui incarnent le Mouvement pour la Vérité. Il y a eu aussi dernièrement ses analyses sur la Syrie et l’Iran qui montrent à quel point il est à côté de la plaque dans le domaine de la géo-politique (A mon avis, il en est parfaitement conscient mais n’est pas Chavez qui veut...). Même si j’apprécie sa demande de référendum sur les traités européens, je n’oublie malheureusement pas tout le reste. J’ai posté récemment deux messages sur le blog de Mélenchon pour faire connaître mes divergences d’opinion mais il semblerait que la critique ne soit pas tolérée puisqu’ils ont été tous les deux censurés. Quelle curieuse conception du débat démocratique chez les Mélenchonistes ! Pour se faire publier sur le blog de Mélenchon, j’en déduis qu’il ne faut écrire que des propos hagiographiques ou alors à la limite se contenter d’un discours politiquement correct. C’est bien dommage car la déception et la rancoeur ont désormais supplanté l’espoir qu’il incarnait en début de campagne.

Article très complet et photos magnifiques. Que demander de plus ? Sans doute mes plus belles vacances depuis 20 ans avec peut-être la Corse.

Ce type a surtout peur de se retrouver devant les tribunaux pour tout ce qu’il a accompli pour le compte de certaines puissances étrangères et de l’Oligarchie en général. Dès qu’il le pourra, il s’empressera de fuir aux Etats-Unis afin de se mettre sous la protection de ses Maîtres. Il tremble déjà et cela se voit comme un nez au milieu de la figure.

Socratès n’était pas seulement le grand joueur brésilien du début des années 80. C’était aussi un grand monsieur.