Les pays les plus pauvres n’ont pas de système bancaire fort. Ne pouvant obtenir de prêt, car interdits de banque, les personnes ne peuvent pas investir dans leur futur, ne peuvent pas créer une entreprise.
Si je n’ai pas d’argent, comment je fais pour : - louer des locaux - payer des employés - payer les fournisseurs - être payé en retour de mon effort.
Par ailleurs, comment rémunérer ceux qui ne produisent rien ? Un musicien, un artiste, un philosophe, un professeur ? Vous allez leur donner quoi ?
Que l’outil soit imparfait, ok, nous sommes d’accord. Mais à défaut de mieux, il faut faire avec ! Il existe plusieurs solutions de « monnaie équitable » et de moyens de paiement alternatifs, toujours à l’étude, mais ils soulèvent encore plus de problèmes que de solutions.
Vous dites que le fichier positif est une atteinte aux libertés individuelles. Pourquoi ? Le projet actuel de fichier positif serait contrôlé par la Banque de France, et ne pourrait être utilisé pour faire du marketing, par exemple.
C’est, selon Cresus, association spécialisée dans l’aide aux surendettés, le seul moyen de combattre efficacement ce fléau. Le crédit quand à lui est utile, évidemment. Ceci se voit principalement au moment de la création d’une entreprise !
Il est vrai que votre présentation de la réforme du crédit est somme toute sommaire, vous omettez par exemple la proposition de développement du microcrédit via une plateforme internet (je me permet de mettre un lien qui en parle plus longuement) : c’est sans aucun doute une avancée majeure si ça se fait, qui, à mon sens, est porteur de possibilités, et non de surendettement.