L’analyse est ici un peu trop simpliste, même si la logique et la perspective de fond me semblent bonnes : je ne connais pas particulièrement la situation qui fait que l’Equateur en particulier peut y échapper, mais l’article ne dit rien des conséquences inflationnistes plus que délicates en Bolivie, Argentine, Venezuela.
Toutefois, une partie des dettes, peut-être même une partie importante, est légitime, issue d’une production réelle (l’argent qui sent la sueur), peut-être même détenue par vous-même sans que vous ne le sachiez.
Un moratoire complet sur la dette aurait donc du exister, associé à la mise en place d’un protocole juridique et d’instances de contrôle. Au delà, un débat sur une réforme monétaire générale aurait effectivement du être mis en place.
Nous en sommes toutefois loin, les alliances politiques internationales nécessaires à tout cela n’existant pas pour le moment ; les partis nationaux son d’ailleurs eux-mêmes confrontés en leur sein à des dissensions proches du clivage.
La crise passera donc tout d’abord par une redistribution politique d’ensemble qui n’en est pour le moment qu’à ses débuts. Ce sera long, coûteux, et douloureux. Peut-être intéressant pour nos enfants.
Oui : il est grand temps que les socialistes reviennent à leurs fondamentaux politiques. Je ne suis alors pas sûr, de la Finlande ou de la France, qui en est le plus proche... Je suis par contre certain qu’ils en sont tous les deux loins dans les moyens respectivement mis en oeuvre, les deux peuples étant donc politiquement floués.