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Jules Boncors

Jules Boncors

Un observateur de la vie économique et sociale qui essaye de se forger des opinions.

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  • Premier article le 26/11/2007
  • Modérateur depuis le 29/11/2007
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Derniers commentaires



  • Jules Boncors Eric 17 décembre 2007 15:38

    Territoires, impôts, solidarité.

    Vous avez vu juste, cette réforme est effectivement envisageable.

    La question est de savoir si elle est souhaitable et comment elle s’appliquera.

    Il apparaît dans tous les cas salutaire que les collectivités locales soient responsabilisées sur l’argent qu’elles dépensent et que nous options pour l’un des deux systèmes possibles : l’autonomie financière des collectivités locales dans une logique d’équilibre des dépenses et des recettes ou la centralisation de l’impôt dans la main de l’Etat avec établissement d’une règle de répartition entre les collectivités.

    Le système actuel qui marrie un semblant d’autonomie fiscale avec une chasse effrénée aux co-financements et aux subventions me paraît sans avenir, a fortiori s’il s’applique sur un découpage territorial incohérent qui ne correspond pas aux bassins de vie.

    Dans un cas comme dans l’autre il faudra définir ce qu’est une collectivité riche a priori contributrice ou une collectivité relativement plus pauvre a priori bénéficiaire des transferts entre territoires.

    Cela nécessitera sans doute un bon système d’évaluation et un large débat national susceptible de faire émerger le consensus.

    Le cas de Paris me paraît tout à fait symptomatique à cet égard.

    Du temps de Chirac (l’ex maire de Paris...) Paris était riche et les communes de banlieue n’avait de cesse de le faire savoir.

    20 ans plus tard, la sociologie de Paris ne s’est guère modifiée, et la valeur patrimoniale des actifs de la ville de Paris et des parisiens n’a cessé de croître, pour autant la Ville de Paris n’hésite pas à en appeler à la solidarité de la Région et de l’Etat pour aider Paris à résoudre les problèmes sociaux qu’elle concentrerait.

    J’ai même cru comprendre que Paris avait dorénavant besoin de l’Etat, de la Région pour financer son programme de logements sociaux.

    Vu de ma province, ce renversement semble plus relevé d’une évolution des représentations que d’une réalité tangible, un parisien pourrait penser autrement, d’où la nécessité du débat et de l’évaluation.

    Une autre question transparaît sans doute au travers de la juste répartition des recettes et des dépenses entre l’Etat et les collectivités, il s’agit du caractère re-distributif des différentes fiscalités.

    On a l’habitude de dire qu’il existerait deux impôts re-distributifs : l’impôt sur le revenu et l’impôt sur la fortune.

    C’est sur cette base que l’on considère que seul l’Etat peut assurer la péréquation sociale, il ferait en effet plus payer les riches.

    La réalité me semble en fait un peu différente. La plupart des impôts locaux étant largement fondés sur la valeur locative des biens et donc en principe sur une partie de leur valeur de marché, ils constituent en réalité le plus gros prélèvement fiscal sur le capital et me semblent être à ce titre inégalement mais significativement re-distributifs.

    A l’inverse l’Etat, qui se trouve dans la situation d’endettement que Jean Marc Pasquet illustre très bien dans son article, redistribue la fortune hypothétique des enfants de la génération actuelle au profit de la dite génération.

    En conclusion, il me semble plutôt de bons sens de considérer les finances publiques dans leur ensemble (toutes collectivités confondues), et d’établir le meilleur équilobre possible entre recettes structurelles et dépenses et limitant au strict minimum la capacité de prélèvement des collectivités dans les caisses de l’Etat qui constituent à de rares exceptions prés la seule communauté structurellement déficitaire du pays.



  • Jules Boncors Eric 11 décembre 2007 09:38

    mieux que des conseils de quartiers, des assemblées locales dans chaque bassin de vie.

    j’ai tenté de développé cette thèse sur mon blog et sur AVX.

    http://www.futur-simple.com/2007/11/pour-une-autre-organisation-politique.html

    Dans tous les cas un débat qui mérite d’être poursuivi.

    Eric



  • Jules Boncors Eric 11 décembre 2007 08:43

    Je ne suis pas sûr que le service public du téléphone ait apporté quoi que ce soit à la démocratisation de l’Internet.

    Il a notamment privilégié, pour la desserte résidentielle, la référence unique à l’abonné et largement combattu la vente en gros.

    Il est vrai que dans ce domaine la capitalisation boursière est liée aux nombres d’abonnés desservis, l’abonné étant conçu comme un actif (un investissement dont on pourra tirer profit sur le long terme) au sens comptable du terme.

    A l’inverse les opérateurs alternatifs sont plus ouverts sur ces questions et toute évolution des uns ou des autres dans ce domaine reste bonne à prendre.

    Eric



  • Jules Boncors Eric 11 décembre 2007 08:34

    Ma modeste thèse n’est pas de portée universelle, je vous l’accorde.

    Utilisons simplement les marges de manoeuvre là où elles existent, a fortiori quand elles profitent à ceux qui en ont le plus besoin.

    Pour le reste il n’y a que dans les pays totalitaires que les modes de consommation de tous sont définis par quelques uns et dans bien des cas il me semble nécessaire d’avoir l’humilité d’accepter les choix que les uns et les autres font pour eux même.

    Cela n’exclut pas de dénoncer, ici ou là, la toute puissance du marché ou de mettre en place des actions éducatives.

    Mais dans la liberté.

    Eric



  • Jules Boncors Eric 9 décembre 2007 11:38

    Bonjour,

    toutes mes excuses pour l’évidence de mon propos concernant l’impact du marché sur les prix. Cela serait sans doute ridicule si précisément cette évidence n’était absente de l’analyse de ceux qui définissent les conditions d’urbanisation de nos villes. La plupart d’entre eux considèrent que la hausse des coûts fonciers et immobiliers serait une fatalité. Je pense pour ma part qu’il s’agit du résultat d’une politique et donc que nous pouvons avoir prise sur cette question.

    Merci de votre commentaires.

    Eric


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