La fabrication de l’ennemi
Réflexions sur un processus stratégique
Résumé
La fin de la Guerre froide a laissé les organismes de réflexion stratégique sans ennemi planétaire. Les think tanks américains (les strategists), en charge de mesurer les risques et les menaces, de formater l’effort de défense et de justifier l’emploi de la force, ont donc fabriqué de l’ennemi sur des analyses dont le temps a révélé le caractère artificiel. La « menace Sud », la « guerre des civilisations » et enfin la « guerre globale contre le terrorisme et la prolifération » ont toutes été analysées et débattues par des Européens tétanisés par ces nouveaux paradigmes. La faillite des systèmes de réflexion stratégiques européens a laissé la place aux intellectuels médiatiques, aux humanitaires et aux diasporas, devenus très influents dans la détermination de l’adversaire. La machine à produire de l’ennemi est donc loin de s’être assagie.
* De l’analyse de la menace à la stratégie de production de l’ennemi
* Le fétichisme technologique comme stratégie
* La guerre contre des concepts
* Le choix des crises et des ennemis
Vous sauriez aller voir le film de notre Corée qui est nommé « Ha Ha Ha ». Cà vous décoincera les neurones ridés.Chez nous dans la belle Corée on dit « les gens intelligents ont toujours de l’humour ».
Le journal des français réverends dit « On boit énormément aussi, mais ici l’alcool n’est pas seulement un adjuvant nécessaire à la mise en place de scènes pittoresques et souvent hilarantes. Il s’agit surtout de la seule manière, pour les protagonistes, de rendre leur pathétique réalité tolérable. »
Le désir d’omniscience, exprimé à travers la logorrhée des personnages, est contredit par l’existence d’un point aveugle : un troisième personnage apparaît dans le récit des deux protagonistes et, jusqu’au bout, tous deux ignorent qu’ils parlent du même homme.