@Sparker cher ami, tout a fait d’accord avec vous....Pourtant la supériorité de l’esclavage ancien sur l’esclavage moderne c’est que l’esclave ancien savait qu’il était esclave. L’esclave moderne se croit libre. Et cette liberté à le goût de l’oppression et s’affiche sans pudeur partout. une voiture rend libre des meubles ikéa aussi etc... Macron rend libre ! D’autre part l’esclave ancien était l’esclave d’un guerrier et non d’un porc nommé banquier. Il y avait de l’esclavage mais aussi de la démocratie...Aujourd’hui qu’il n’y a plus d’esclavage, il n’y a plus de démocratie.
@Fanny Tout a fait d’accord sur la sensation de « léviter », c’est une sensation qu’ont éprouvée les révolutionnaires de la commune ou de 1789 ou de 1917....mais moins d’accord - mais c’est moins important - sur la question de la tentative de prise pouvoir. Il y avait des milliers de « comités d’action » -qui se chargeaient entre autre du ravitaillement des grévistes - où cette question se discutait. mais effectivement le pouvoir fut ignoré le gens étaient trop occupés à vivre sans lui immédiatement. Les groupuscules gauchistes généralement opposés au mouvement eux s’en préoccupaient mais sans succès...Et l’Armée qui était mobilisée des dizaines de chars à Satory près de Versailles. Mais la troupe n’était pas sure.La gauche se ridiculisa à Charléty a pérorer sur des élections dont tout le monde se fichait .
@Elliot le mythe du bonheur fut pensé par l’immense Aristote. Chez les grecs fondateur de la démocratie le bonheur était le moins qu’on puisse revendiquer. .Pour lui il est souverain Bien et à la base de la philosophie...depuis bien sûr le bonheur est un concept de cartomancienne. Ce qui n’empêche que ce n’est pas en réduisant ses prétentions que le monde aille mieux. La démocratie toutefois a toujours eu besoin de l’esclavage pour être
grande. Aujourd’hui que l’esclavage a disparut la démocratie a tout
autant disparue....mystère et boule de gomme !
@Coriosolite C’était justement ce qui était en cause en 68 : l’abondance marchande ne réglait aucun problème. L’économie était une foutaise. Depuis la bourgeoisie que vous avez l’air d’apprécier s’est rattrappée en provoquant des crises économiques. Ça vous le comprenez ....la contestation de tout l’appareil soit disant représentatif n’est pas venue des leaders mais de la jeunesse ouvrière de l’époque. Tout cela est vérifiable ce qui est moins vérifiable c’est que les Cohn Bendit , Sauvageot ou Geismar aient eu une quelconque influence sauf dans les merdias de l’époque. Entre autre les prochinois ( BHL et glucksmann) étaient opposés à l’insurrection. @comtois je suis aussi comtois ! comme Courbet !
Monsieur Amaury confond la révolution de Mai 68 avec sa récupération libérale. Mai 68 ne commença pas à Nanterre mais à STRASBOURG avec la la célèbre brochure « de la Misére en milieu étudiant » qui fut non pas une apologie des fils de bourgeois mais la dénonciation des velléités des étudiants à se proclamer révolutionnaires. NANTERRE ne fut qu’une réplique de Strasbourg par des étudiants anarchistes proches de ceux de STRASBOURG. Mais Il ne faut pas confondre la réalité et son image car MAI 68 commença réellement avec les émeutes du 10 Mai ou des milliers de jeunes ouvriers se heurtèrent toute une nuit et les nuits suivantes avec la police. La presse fit état de 80% d’ouvriers dans les jeunes raflés. Et puis la FRANCE entière dans les jours qui suivirent se mis en grève contre les avis syndicaux qui ne virent dans ces émeutes comme ce monsieur AMAURY cinquante ans après qu’un prurit d’étudiant. Les occupations d’usine furent généralisés et une vie sociale extrêmement féconde s’organisa pour des millions de personnes pendant plus d’un mois.le bavardage était généralisé et les gens se parlaient dorénavant dans les rues, les rencontres se multipliaient, l’aliénation bourgeoise n’était plus qu’un mauvais souvenir. Les syndicats s’y rallièrent avec quinze jours de retard et proclamèrent la REPRISE avec quinze jours d’avance et sous les huées. On fut aussi bien près d’une intervention militaires car des dizaines de chars étaient stationnés sur les routes menant à Versailles quelques temps avant le discours de De gaulle auquel se plia la classe politique traditionnelle PC et CGT et tous le socialistes etc... pendant des années après des dizaines de milliers de jeunes ouvriers quittèrent leurs usines pour aller un peu partout en France et dans le monde tenter de créer des situations plus favorables à leurs nouvelles idées. Tout cela bien sûr se finit en eau de boudin mais l’extension en fut remarquable et pas petit bourgeois du tout. Mai 68 n’eut pas d’historien à la hauteur mais il en est ainsi de toutes les révolutions importantes la russe et la française par exemple n’eurent jamais elles non plus des livres en accord avec ce qui s’y passa réellement et personne ne rendit jamais hommage au travail en profondeur des masses et au contre-révolution qui s’y opérèrent. Il en est de Mai 68 comme de la caverne de PLATON ce qui en fut dit n’était que le miroir déformant de ce qui s’y effectua réellement et alors que l’histoire et le doigt montre la révotion l’imbécile et les merdias et monsieur GRANGIL n’y montrent qu’un monôme plus compréhensible pour ceux qui n’ont que du conformisme entre les oreilles.