J’ai cru y lire une allocution du PS. Ce que j’aime bien, c’est le coté appelons les espérantophones, alors que les espérantophones connaissent bien depuis de très nombreuses années certains de ces problèmes, alors que justement les esperantophones ont si souvent été rejetés par les régionalistes et protecteurs de la langue française.
De plus cet article du monde est une propagande basée sur l’émotion pure et le communautarisme, ne proposant absolument rien comme alternative ou projet concret. Fait en grande partie par des associations qui n’ont pas très bien compris comment fonctionne le monde et surtout quels sont les désirs réels des francais. Se sont des associations qui n’ont toujours pas compris que leurs idées restaient hermétiques aux français ( dans le sens général du terme).
Je me souviens d’une émission radio où un sociologue disait que sur la question des langues les francais dans leur globalité n’ataient pas convaincus par ce type d’associations, mais qu’en plus malgré la volonté de certaines personnes du service public de promouvoir les langues régionales, les français dans leur globalité trouvaient très secondaire la diversité linguistique surtout depuis ces dernières années.
Et donc ? Vos propos me paraissent bien flous. Car, il me semble que vos propos ne sont liées qu’à une forme culturelle, qui quel qu’elle soit n’est ni moins, ni plus belle qu’une autre.
Sinon, Schlafzimmer, qui veut dire chambre pour sommeil en allemand, si je ne me trompe point.
"Bonjour, J’avais bien envie de répondre à M. Masson et krokodilo, mais il faut s’inscrire sur gogovox et ça me gave profondément... Si quelqu’un est intéressé par lui expliquer gentiment qu’ils se trompent d’alliés, j’ai tapé ça... Lederf qui sature de devoir s’inscrire partout :
Bonjour, Je me permets d’entrer dans le débat concernant l’esperanto. J’ai
lu l’argumentaire de K et M, et je pense qu’il y a une erreur de choix
tactique dans leur souhait de développement de l’esperanto. De mon
expérience personnelle (non scientifique donc), je tire 4 catégories de
comportement face à l’apprentissage des langues : 1-les personnes
qui utilisent, souvent mal, leur langue maternelle parce que cela leur
suffit pour acheter leur pain et leur essence, et qui pour une raison
ou pour une autre sont peu enclin au perfectionnement de leur propre
langue et encore moins à l’apprentissage d’une autre langue. 2-Les
personnes qui apprennent une autre langue par nécessité que ce soit
professionnel ou touristique. Mais ces personnes apprennent ce qui est
pratique car déjà. 3-Les personnes qui apprennent une ou plusieurs
langues par curiosité vis-à-vis d’un pays, de sa culture, de ses
écrits, de ses chants, de la façon de « voir le monde » et ceux-là
s’intéressent à des langues pratiquées, à des échanges avec des
cultures ayant un passé, une histoire, une langue propre qui véhiculent
des messages dans sa subtilité. 4-Les personnes qui apprennent les
langues comme on étudie des énigmes, des jeux, des mathématiques
obscures. Ces gens apprennent l’Egyptien du temps des Pharaons, le
Grec, le Latin, le Syndarin, et autres. Ceux-là contiennent aussi la
catégorie des espérantistes, qui possèdent un moyen, un jouet, une
solution, pour essayer de communiquer entre les gens.
Bref, l’esperanto touche une classe particulière de gens. La
première erreur de K et M, à mon sens, c’est que pour défendre leur
jouet ou leur solution, ils se parent des attributs de la bonté
absolue, de la fin du règne de toute domination d’un peuple sur les
autres via le langage. Or ce ne sont pas les catégories 1, 2 et 3 qui
iront apprendre l’esperanto spontanément. Au lieu de diaboliser la
marchandisation du monde, le modèle libéral pour parer de vertu
l’esperanto, M. K et M devraient argumenter dans le sens que cela
simplifie justement la mise en place de ce modèle, afin d’intéresser
les élites.
Les personnes à former à l’esperanto sont en
priorité les politiques, les responsables industriels, etc. Oui,
ceux-là même qui représentent le « mal » aux yeux de beaucoup
d’altermondialistes. Mais une fois ceux-ci formés à l’esperanto et
l’appliquant quotidiennement dans leurs échanges, alors l’esperanto
deviendra la langue des élites dont l’apprentissage deviendra
nécessaire pour avoir des postes à responsabilité.
La deuxième
erreur, qui fait que je ne vais pas souvent lire les articles de M. K
et M, est le ton employé pour défendre leur point de vu, comme si
l’ensemble de la population apprenait l’anglais pour asseoir la
domination américaine sur le monde. Le ton est agressif et dépourvu
d’humour comme le font tous les détenteurs d’une vérité absolue.
La
troisième erreur provient d’un phénomène propre à chaque association
politique ou non, et qui a fait que je me suis désengagé de toute
association. Il consiste à prendre un groupe de gens qui sont
convaincus du bien fondé de leurs idées et à « combattre » des gens qui
ne comprennent pas leurs idées. On a alors la sensation que tout le
monde s’intéresse à ce que l’on dit alors qu’au final on ne touche
qu’une petite minorité de gens, les pour et les contre. On ne comprend
donc pas les freins à notre cause, mais ces freins viennent juste du
fait que la grande majorité n’en a que foutre du problème soulevé.
Alors
pour promouvoir l’esperanto, il faut non pas en faire une langue
d’ouverture qui lutte contre les intérêts des «
géants-qui-complotent-pour-la-fin-de-tou
te-trace-d’humanité » mais
juste un outil linguistique pratique justement pour le développement de
contrats équilibrés entre des partenaires commerciaux. Les personnes à
séduire sont les industriels et les politiques, mais auront-ils le
temps d’apprendre une langue alors qu’ils ont des outils peut-être
bancals mais qui fonctionnent."
Et alors ? Un linguiste peut aussi dire des conneries. Mais au moins les propos de Piron m’ont toujours parus pleins de bon sens. Mais bon, il est toujours plus facile de cracher sur les absents ( et dans le cas présent sur un mort) surtout quand on lit mal ou manipule les propos hors contexte.