Je suis d’accord avec l’analyse de Yann Riché, Sur effectivement l’état de désarroi dans lequel se trouvent les jeunes de banlieue. Cet accident qui a malheureusement couté la vie de deux jeunes n’est-il pas le prétexte qui suffit à déclencher ces folles nuits de destructions. L’état dans lequel les Pouvoirs Publics ont laissé les banlieues (y compris le fort taux de chomage) depuis les élections et la nomination de Fadéla AMARA, n’y a rien changé,y est sans doute comme vous le dites l’une des causes.
Mais ne convient-il pas aussi d’ajouter la politique de chasse aux sans papiers de Monsieur HORTEFEUX qui entraine une multiplications des contrôles d’identité. La dureté et l’absence d’humanité qui l’accompagne n’est-elle pas de nature à accroitre leur exaspération. Car n’est ce pas ces mêmes jeunes au faciès pas complètement de français tel ceux de la rue de Passy qui sont sans arrêt soumis à ces contrôles . Et ces Policiers qui sont intervenus n’ ont-ils pas aussi une ressemblance avec ceux qui interviennent pour arrêter les sans-papiers. N’est ce pas à la conjugaison de ces deux points que l’on pourrait attribuer en partie la violence au combien plus forte que celle qui avait eu lieu il y a deux ans dans les rapports de la police et de ces jeunes.
On est bien loin de ces policiers qui jouaient au football avec les jeunes de banlieue. De ce Commissaire de la région de Bordeaux que Notre Président de la république, Nouveau Ministre de l’intérieur à l’époque était venu sermonner parce qu’il faisait de la prévention ! Je suis très triste de ce qui se passe aujourd’hui.
Votre commentaire : Affligeant. Un niveau de réflexion proche de 0 : aucun argument, rien que des états d’âme et des clichés cent fois ressassés. La violence de vos propos me navre. L’esprit humain est-il devenu si pauvre et si vulgaire ! Ne pensez vous pas qu’il serait bon que vous vous ressaisissiez
Cet article je le trouve plein de vérité, de sensibilité d’une personne qui parle en conscience, avec une profonde sincérité. Avec une très grande humilité il évoque toute l’horreur que représente ce crime.
Ce ton je voudrais l’opposer à celui de notre Président actuel, alors ministre de l’intérieur qui ne s’était pas gèné pour annoncer devant la presse lors de son déplacement en Corse : « Nous venons darrêter l’assassin du Préfet Claude Erignac ».que faisait-il alors de la présomption d’innocence !
Même si l’on pouvait à l’époque compte tenu de sa cavale dans le maquis Corse avoir des présomption de culpabilité, le devoir d’un homme politique est-il d’aller au devant des besoins du « peuple » toujours plus assoiffé de sensationnel ?! Ou au contraire de tempérer, d’aider ce dernier à rester dans une certaine retenue ?!
Aujourd’hui que constate-on pour le moment : une absence véritable de preuves, des experts qui disent que M. Colonnat serait trop petit compte tenu de la trajectoire de la balle d’avoir exécute le Préfet Erignac.
Monsieur Colonnat est-il coupable ou innocent. Outre que je ne suis ici pour le dire. En sais-je quelque chose ? Cependant je ne peut m’empêcher de m’interroger sur l’indépendance de la justice dans cette affaire. Compte tenu de la déclaration de notre Président de la République, et quelque soit les charges ou non révélées au cours du procès, on peut gravement en douter.
En effet la position du parquet dont on voit aujourd’hui la dépendance avec le pouvoir politique et les pressions permanentes qui depuis que Madame Rachida Dati est Ministre de la justice subissent les Procureurs de la république ne pourrait aller que dans le sens de l’accablement du prévenu.
Comment pourrait-il en aller autrement Peut-on immaginer une non condamnation de Monsieur Colonnat ?!
Ne serait-ce pas un désaveux flagrant de ces déclarations de notre Président de la République dont la presse ne manquerait pas de se saisir ? Présomption d’innocence !
La Fontaine serait-il bien toujours vivant ?
« On me l’a dit il faut que je me vange »
La dessus au fond des Forêts
Le loup l’emporte , et puis le mange
Sans autre forme de procès" (Le loup et l’agneau)