Vous annoncez que « Le but de cet article est démontrer que l’expérience de R W Wood n’est pas une réfutation de l’effet de serre. »
Je l’ai lu avec attention. J’ai bien compris (je crois) vos critiques, qui me paraissent tout-à-fait pertinentes, mais pour « démontrer » que, si on ne commet pas les erreurs de Wood, on obtient un résultat significativement différent du sien, encore faudrait-il refaire l’expérience correctement et informer vos lecteurs des conclusions qui s’imposent.
Pour l’instant, vous m’apprenez (ce que je savais déjà, d’ailleurs) que Wood n’a rien démontré, mais, pour l’instant, vous faites match nul, car vous n’avez rien démontré non plus (si tant est qu’on « démontre » quelque chose en science, mais c’est un autre sujet).
J’ai peut-être raté quelque chose, mais je n’ai trouvé aucune communication rendant compte d’une expérience ayant montré que, jusqu’à preuve du contraire, lorsqu’on fait bien les choses, les températures des deux serres sont significativement différentes. Aurait-on peur du résultat ?
Ne laissez pas cet intéressant travail inachevé. Ce serait dommage, car, pour l’instant, il n’a réussi qu’à nous donner envie de savoir la suite...
N.B. l’h d’halite est muette (maintenant, tout le monde dit un « h », mais je suis de la vieille école...). On doit donc écrire « l’halite » et non « la halite ».
En quoi les prélèvements fiscaux pénalisent-ils l’économie ? Tout l’argent des taxes est dépensé (la preuve : le déficit) et contribue donc à la formation du PIB. Les revenus privés, au contraire, sont partiellement épargnés, ce qui « pénalise » l’économie, comme vous dites. Vu l’état de notre balance commerciale, si l’État s’arrêtait de dépenser, nous serions en récession. Avant 1973, il avait recours, pour ce faire, à la planche à billets, mais depuis, il n’y a plus que trois solutions : la récession, comme je viens de l’écrire, le déficit (mais pas trop pour ne pas être asphyxié par l’envolée des taux d’intérêt) et l’essorage du contribuable. Les voitures modernes consommant de moins en moins de carburant, l’État est bien obligé d’augmenter d’autant la TICPE, et de l’augmenter plus sur le gazole que sur l’essence, les moteurs Diesel consommant moins que les moteurs à essence, ce qui prouve que le réchauffement climatique n’est qu’un prétexte, puisque, du fait de cette différence, les moteurs Diesel, à puissance équivalente, émettent moins de CO₂ que les moteurs à essence (bien que la combustion d’un litre de gazole émette plus de CO₂ que celle d’un litre d’essence : 2,6kg contre 2,4kg). Même remarque à propos de cet autre prétexte qu’est la pollution : pourquoi, si le gazole et le fioul domestique contribuent à faire 48 000 morts par an, la TICPE est-elle de 59,40c/l sur le gazole et seulement de 15,62c/l sur le fioul ?... Dernier point : si elle repose vraiment sur un souci climatique et sanitaire, la fiscalité carbone pesant sur le SP95, selon qu’il s’agit du E5 ou du E10 est complètement incohérente. En effet, en 2018, la composante carbone de la TICPE sur l’essence est de 10,70c/l. Si elle ne frappe que la partie fossile du carburant à la pompe, elle doit donc être de 10,70*0,95=10,17c sur le litre de E5 et de 10,70*0,90=9,63 sur le litre de E10 (je rappelle que le E5 contient 5% de biocarburant et le E10, 10%). Il devrait donc y avoir une différence de 10,17-9,63=0,54c entre la TICPE de l’un et celle de l’autre. Or, nous avons 68,29c sur le litre de E5 contre 66,29c/l sur le litre de E10, ce qui fait 2c de différence. On est en droit de se demander pourquoi...