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La France est un pays qui marche sur la tête puisqu’on voit que la grève et les manif. précèdent la négociation, aucun projet de loi n’ayant été à ce jour proposé par écrit. On note par ailleurs aucun contre-projet. Comme-ci on allait résoudre le problème des retraites lié à la pyramide des âges en faisant l’autruche.

En France avec un taux de syndicalisation le plus faible d’ Europe et le nombre de jours de grève record. C’est d’abord et avant tout le dialogue social, le grand perdant de l’histoire, et au bout du compte les contribuables et usagers des « services publiques » qui se retrouvent pris en otage d’une minorité agissante non représentative qui ne connaît pas les affres de la précarité de l’emploi et qui raisonne toujours en terme d’acquis, et qui voit le négociation comme un mécanisme à cliquet déconnecté des conditions économiques.

http://www.letarnlibre.com/2015/05/11/2559-rubrique-eco-france-vit-%C2%AB-paradoxe-syndical-%C2%BB-avec-beaucoup-jour-greve-peu-syndiques-elle-paye-cout-faiblesse-dialogue-social.html

En France nous avons une tradition de « syndicalisme révolutionnaire » , qui n’exclue pas le cas échéant le recours à la violence et est influencé par Marx . L’autre tendance , la voie réformiste n’a jamais été dominante comme en Allemagne qui elle privilégie le « dialogue social », la négociation et la loi pour faire avancer les réformes .

L’Allemagne a elle rapidement choisie cette seconde voie .

Une conséquence est que l’Allemagne est le pays par excellence de la fameuse « social démocratie » dans laquelle , l’état , les syndicats , les entreprises et les travailleurs négocient plus ou moins en permanence . Ils savent faire et bien faire . Il y a donc en moyenne beaucoup moins de grèves dans ce pays qu’en France et le taux de syndicalisme y est beaucoup plus fort .

Nous sommes donc plus dans une culture de l’affrontement et du « blocage » comme on le voit en ce moment avec la réforme des retraites car beaucoup conservent l’idée que seule « la lutte sociale » permet d’obtenir gain de cause et d’avoir des « avancées sociales » , ce qui n’est pas forcément vrai .

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En France nous avons une tradition de « syndicalisme révolutionnaire », qui n’exclue pas le cas échéant le recours à la violence et est influencé par Marx. L’autre tendance, la voie réformiste n’a jamais été dominante comme en Allemagne. Elle privilégie le « dialogue social », la négociation et la loi pour faire avancer les réformes. Une conséquence est que l’Allemagne est le pays par excellence de la fameuse ’social démocratie« dans laquelle l’état, les syndicats, les entreprises et les travailleurs négocient plus ou moins en permanence. Ils savent faire et bien faire. Il y a donc en moyenne beaucoup moins de grèves dans ce pays qu’en France et le taux de syndicalisme y est beaucoup plus fort.

Nous sommes donc plus dans une culture de l’affrontement et du »blocage« comme on le voit en ce moment avec la réforme des retraites car beaucoup conservent l’idée que seule  »la lutte sociale« permet d’obtenir gain de cause et d’avoir des »avancée sociales", ce qui n’est pas forcément vrai.

Pour qu’un parti politique résussisse il faut réunir 2 éléments fondamentaux,

1. Défendre les bonnes idées sur la base d’un bon argumentaire, sentir les préoccupation de l’époque, l’air du temps.

 2.Avoir le bon leader.

Force est de constater qu’aujourd’hui, la droite Française n’a ni l’un, ni l’autre.

La problème des insoumis c’est leur leader, et ses positions pro-poutine, son passé idéologique. Tout le substrat idéologique passéïste qu’il traine derrière lui, et qui empêche son parti d’avancer, sur le terrain des préoccupations nationales. Dommage car on trouve chez les insoumis des jeunes dynamiques qui parlent vrai et auquels nombre de gilets jaunes auraient pu se rallier. Mais la maillonnaise n’a pas prie, parceque pour qu’elle prenne, il faut que le leader puisse inspirer la confiance.