Pour ce qui est de l’APN, c’est vrai que c’est une affaire trop sérieuse pour permettre à n’importe quel citoyen de se porter candidat. Nous aurons de cette façon la foire à L’APN et quand tout le monde sera présent aux séances, car on voit par le passé que la majorité des députés ont brillé par leur absence. Ils étaient trop occupés à construire leur « après députation » car ils savent pertinement que tout a une fin.
Il serait plus judicieux de faire une préselection des candidats avant les législatives. De cette façon, nous n’aurons pas comme tu dis des clowns à l’APN. Je n’ai rien contre Attallah (Il est excellent dans elfhama)mais avec toute la volonté du monde, il ne sera pas d’un grand secours pour sa région.
Pour ma part, les critères de sélection pour siéger à l’APN sont :
- un âge minimum de 35 ans,car il faut quand même une certaine maturité et un semblant de début de sagesse
- pour l’âge maximum, on ne peut pas le limiter car il y a des centenaires qui restent parfaitement lucides.
- Bac + 4 ans minimum
- un passé sans taches
Mais ce qui me chiffonne le plus dans cette honorable assemblée, c’est que les députés n’ont de comptes à rendre à personne. Qui va évaluer ces 5 ans de représentativité ? Comment juge-t-on la prestation de nos députés ? Il n’y a aucun organisme connu qui puisse avoir la compétence ou le droit de juger ou d’évaluer le parcours du député. Est-ce le rôle de la chambre haute ? celle des sénateurs ? La question reste posée. C’est, je pense la raison principale du très faible taux de participation aux législatives : Le citoyen sait par expérience, que le député, une fois élu, s’occupera exclusivement de sa carrière, son cercle d’influence et c’est tout. D’ailleurs, au lendemain des élections, le quotidien algérien El Watan Titra son article quelque chose qui ressemble à ça( je ne me souviens pas des termes exacts) : « Les algéreins ont refusé de voter pour faire entendre leurs voix »
un titre qui résume l’état des lieux.