Il restait donc quatre prévenus : le financier américain Georges Soros, 72 ans, le financier libanais Samir Traboulsi, 64 ans, l’ex-patron de la banque Rivaud, Jean-Pierre Peyraud, 88 ans (en raison de son âge, il était absent à l’ouverture du procès) et l’ex-directeur de cabinet de Pierre Bérégovoy, devenu PDG de la société Euris, propriétaire du groupe de distribution Casino, Jean-Charles Naouri, 53 ans. Ces personnes étaient soupçonnées d’avoir spéculé sur des actions Société générale au cours du deuxième semestre 1988, avant que le raid boursier lancé par Georges Pébereau ne soit connu du public.
L’enquête a mis au jour un montage financier, à l’initiative de Georges Pébereau, permettant à un groupement d’hommes d’affaires de faire d’importants bénéfices. Plus de 30 millions d’actions de la Société générale ont été échangées sur le seul marché parisien. Ces transactions ont mobilisé quelque 2,07 milliards d’euros de capitaux, et Jean-Pierre Peyraud a encaissé une plus-value de 5,3 millions d’euros, Georges Soros 2,4 millions d’euros, Samir Traboulsi 3,96 millions d’euros, et Jean-Charles Naouri un peu moins de 53.000 euros.
La substitut du procureurMarie-Christine Daubigney avait requis 2,2 millions d’euros d’amende contre Georges Soros. L’amende demandée était égale au profit que le prévenu était soupçonné d’avoir réalisé. La substitut a estimé que Samir Traboulsi ne pouvait être condamné que pour recel de délit d’initié et a demandé qu’il paie une amende qui représente la moitié de son profit présumé, soit 1,98 millions d’euros. Il s’agissait là des peines minimales prévues par la loi en cas de condamnation.
Finalement, le tribunal correctionnel de Paris condamnera le financier américain George Soros à 2,2 millions d’euros d’amende. Jean-Charles Naouri et Samir Traboulsi furent relaxés et ainsi innocentés dans un volet judiciaire qui fut critiqué par toutes les parties pour avoir été un des procès les plus longs (plus de 15 ans) de la République française. ! !!!!!!!
Je n’ai pas la prétention d’être un rédacteur ... je voulais seulement rappeler pour mémoire que la société générale est assez coutumière de scandales puisque un 1er en 2002 ne leur a pas suffit et qu’elle tente dans un second en 2008 de faire porter l’entière responsabilité sur Monsieur Kerveil alors qu’elle le couvrait totalement et fermait les yeux lorsque cela lui permettait d’engranger des bénéfices ! hélas là, cela a mal tourné sous sa seule responsabilité. Que la justice puisse faire un petit retour en arrière sur la fiabilité de
" l’establihssement !! " ....et de ses différents responsables . Espérons cette fois-ci que les dirigeants ne seront pas épargnés ni amnistiés en regard de ce qui précède . merci