Pour que cela, fonctionne le revenu d’existence doit être indexé sur le coût de la vie (logement, matières premières,...), il devrait aussi être local (un habitant de Paris toucherait plus qu’un habitant en Auvergne...) sans quoi les plus démunis seraient ghettoïsés et relégués aux campagnes.
Actuellement, il faudrait que le montant du revenu d’existence soit au moins de 1300€ - 1400€.
Pour que cela, fonctionne le revenu d’existence doit être indexé sur le coût de la vie (logement, matières premières,...), il devrait aussi être local (un habitant de Paris toucherait plus qu’un habitant en Auvergne...) sans quoi les plus démunis seraient ghettoïsés et relégués aux campagnes.
Actuellement, il faudrait que le montant du revenu d’existence soit au moins de 1300€ - 1400€.
- Un point important que n’a pas mentionné F Bosque est que ce REX veut être un revenu non pour vivre mais parce que l’on est vivant ; cela est fondamental pour bien saisir le projet et coupe court aux réactions « ce n’est pas suffisant pour vivre ».
Ben en fait, ça ne coupe court à rien, la notion de base est évidente mais un revenu d’existence trop faible ne servirait absolument à rien. Tel le RSA aujourd’hui. Puisque tu ne peux pas te loger et te nourrir avec 350€.
Donc aucun effet positif sauf pour les entreprises qui baisseraient les salaires habituels de 350€/mois.
ATTENTION donc à la dérive d’un revenu trop faible qui serait instauré judicieusement encore par les politiques plutôt naturellement axés à droite et à l’allègement plus favorable à satisfaire le patronat que les citoyens.
Oui ça s’appelle le partage, en prenant à celui qui pour le redistribuer à celui qui n’a pas.
Je vais me répéter mais tu ne te loge pas et ne te nourri pas avec 700€ / mois (la CMU ce n’est versé en argent comptant.) Tu fais soit l’un soit l’autre.
S’il j’ai bien compris, le revenu d’activité se cumule avec le revenu d’existence, donc ceux qui veulent gagner plus pourraient toujours le faire.
En rechange, ce qui n’est pas clair c’est jusqu’à combien on prend à ceux qui bossent pour financer le revenu d’existence parce qu’actuellement la répartition des revenus des ménages est la suivante : - <1000€ net/mois 10% de la population (pauvres) - 1000-1500€ net/mois 20% de la population (classes populaires) - 1500-3000€ net/mois 40% de la population (classes moyennes inférieures) - 3000-4000€ 20% de la population (classes moyennes supérieures) - >4000€ 10% de la population (la soi-disant classe moyenne de MAM). Ce qui veut dire que la moitié des ménages à moins de1800€/mois pour vivre soit moins de 700€ par personne (2,5 personnes par ménage). Or le RMI qui est de fait un revenu d’existence accordé à ceux qui ne travaillent pas est déjà à 450€ pour une personne seule (700 pour un couple), il faudrait donner au minimum environ 1000€/mois par ménage et pour cela prélever en moyenne 2000€/mois sur les revenus d’activité des 50% de ménages les plus riches : à mon avis ça ne va pas le faire.
Deux notions fondamentales sans compter une troisième que j’évoquerai peut-être te manquent :
- L’Europe compte sur la TVA (et son augmentation) mais au-delà de ça un citoyen qui a plus de pouvoir d’achat reverse un impôt à l’état par le biais de la TVA. (Mais la dérive possible serait une hausse de la TVA qui réduirait le pouvoir d’achat et donc annihilerait l’effet positif ).
- La variable à prendre en compte est le sentiment de sécurité qui permettra le développement de micro-entreprises axées sur le local génératrices de revenus et donc d’impôts sur le revenu et par la consommation de la TVA.
- L’allègement du système de gestion des 499 aides sociales actuelles transformées en une unique - réduisant les coût de la gestion pour être répercutée sur les citoyens.
Il faut arrêter de penser que le travailleur paye tout pour celui qui ne fait rien, ce n’est pas vrai et en plus proche d’idées fascistes, c’est la négation du système tout entier basé sur la répartition.
Et à l’extrême la négation de l’humain et de ses droits fondamentaux.