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klaod

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  • klaod 28 juillet 2007 20:06

    Marie-Pierre fait référence à « Coyote Coz », connu aussi sous le nom de Ronan Manuel. Voici ce que répondait Erwan Chartier, journaliste et écrivain, à ce monsieur : Douarnenez : le 24/01/07 Lettre ouverte de : Erwan Chartier

    Réponse à Ronan Manuel (revue Arthur) au sujet du livre sur le dossier FLB Quimper Le 21 janvier 2006

    En réponse à votre critique sur la livre Le dossier FLB, plongée chez les clandestins bretons, Editions Coop Breizh, 2006

    Monsieur,

    Lecteur régulier de la revue Arthur, j’ai pris note, avec intérêt, de la critique que vous avez bien voulu accorder à mon ouvrage Le dossier FLB, dans votre dernier numéro et vous en remercie. Je tenais cependant à vous faire part d’une certaine gêne de ma part face au procédé consistant à extraire, hors de son contexte, une phrase d’une des personnes que nous avons interviewées - en l’occurrence Charlie Grall - pour le qualifier de « sarkozyste » et le présenter comme un partisan de régimes policiers.

    J’ai d’autant plus été troublé que j’ai lu avec attention l’éditorial du même numéro où vous fustigez la « curieuse déontologie de la part d’une presse qui aime tant donner des leçons » et les journalistes dont « le niveau d’étude, et donc de morale, est dérisoire et ridicule ».

    Journaliste de profession depuis une dizaine d’années, je connais trop les contraintes et les difficultés de ce métier pour me permettre, justement, de donner des leçons, même si parfois certaines choses me dérangent moi aussi comme vous allez pouvoir le constater. A l’instar de la majorité de mes collègues, j’essaye de faire mon métier avec honnêteté et enthousiasme, en tentant de mettre en perspective les différents points de vue, sans forcément juger mais en ne m’interdisant pas non plus certaines indignations. Or, il est un principe auquel, nous journalistes, sommes particulièrement attachés, c’est celui de la protection de nos sources, théoriquement protégée par la loi. Et ce, malgré notre « curieuse déontologie », notre « arrogance » et notre niveau de morale que vous jugez « dérisoire et ridicule ».

    A ce propos, je tenais donc à informer vos lecteurs d’une curieuse découverte lors de la rédaction de mon livre sur le mouvement clandestin breton ; Elle concerne votre rédacteur-en-chef, Ronan Manuel, par ailleurs membre du syndicat CFTC. En effet, dans le dossier d’instruction concernant les attentats de l’Armée révolutionnaire bretonne entre 1993 et 2000, on peut y lire que, le 22 avril 2000, quelques jours après l’attentat meurtrier de Quévert, ronan manuel téléphone au « fil rouge » du Service régional de la police judiciaire de Rennes. Un appel de dénonciation censé être anonyme... Voici l’extrait du procès-verbal concernant cet appel présenté au procès : « Appel 3 — 22/04 — 13H12, INDEX 215 : ronan manuel de Radio Armorique RENNES pense comme tout le monde dans le mouvement breton que les auteurs sont forcément dans la mouvance d’Emgan. Il évoque un autre groupe dont il a réalisé, en droit de réponse, une interview non diffusée. Il s’agit du groupe musical SARAH qui aurait un côté »un peu secte« , et dont les membres annoncent qu’ils ne sont pas contre les bombes ».

    Vos lecteurs pourront juger par eux-mêmes du niveau de déontologie et de morale d’un tel geste. En cas de problème avec la police et de refus de ma part de livrer mes sources, je sais juste que je ne ferais sans doute pas appel à la CFTC pour me défendre.

    Personnellement, j’ai toujours quelque réticence à juger ou à donner des leçons, appréciant les vertus de l’introspection autocritique et craignant trop de tomber dans le péremptoire. Que les journaux dénoncent ce qu’ils jugent être les injustices et les problèmes du temps me paraît tout à fait normal, et même nécessaire en démocratie. En revanche, que des journalistes se fassent volontairement des auxiliaires des forces de l’ordre, qu’ils aillent jusqu’à dénoncer des personnes qu’ils ont interviewées me bouleverse. De tels procédés ne servent pas la liberté de la presse mais me semblent bien préparer, eux, de beaux jours aux régimes policiers.

    Avec mes meilleurs sentiments journalistiques Erwan Chartier

    Journaliste



  • klaod 28 juillet 2007 11:44

    Réponse à Marie Pierre. 1. Diwan est une école en langue bretonne qui accueille les enfants de tous les parents qui le souhaitent. 2. « Il y a maintenant des écoles bilingues, accessibles à tous, dans lesquelles un enfant d’une autre région ne se sent pas étranger. » Précision utile : leur développement est soigneusement sabotée par l’administration dans bien des cas. 3. « Il faut aussi revenir sur l’interdiction de parler breton, ou plutôt sur la position des écoles privées catholiques sur cette interdiction. (...) Seules les écoles catholiques n’appliquaient pas cette règle : il y avait une logique, celle de continuer à fournir des curés à la Bretagne afin de pouvoir comprendre les gens à confesse, de faire des sermons en breton. » Marie-Pierre semble assez mal informée. 4. « des langues bretonnes » : pourquoi ce pluriel ??? 5. Coyote Coz est-il bien placé pour donner des leçons (voir un certain coup de fil au printemps 2000). 6. Les leçons d’antinazisme du trotskiste lambertiste notoire (candidat lors d’une cantonale partielle à Lanester sous l’étiquette du Parti des Travailleurs) Pierrick Le Guennec http://membres.lycos.fr/leguenne/etudes/bzh/bzh.htm me laissent sceptique : "Le 15 février 1940, Pierre Boussel est arrêté avec seize militants se réclamant de la quatrième internationale. L’inculpation mentionne le chef d’accusation suivant : « infraction au décret du 1er septembre 1939 sur la publication de textes de nature à nuire au moral de l’armée et de la population ». Le rapport de police se termine ainsi « (...) se réclame ouvertement du marxisme-léninisme intégral, du défaitisme révolutionnaire et de l’antimilitarisme ». En 1940-1941, il est dans le même mouvement qu’Henri Molinier. Celui ci prône et pratique l’entrisme au Rassemblement national populaire de Marcel Déat (prenant même la parole lors d’un congrés du RNP) jusqu’en 1941, année durant laquelle il renonce à son orientation et rejoint la résistance au sein de laquelle il meurt en aout 1944, tué dans les combats pour la libération. Pierre Boussel-Lambert dénonce à plusieurs reprises l’orientation « testu » (pseudonyme de Molinier) dans les bulletins intérieurs CCI, organisation à laquelle appartiennent les deux hommes, et ne pratique à aucun moment l’entrisme dans des organisations fascistes comme le RNP. Sous l’Occupation, Pierre Lambert est exclu avec sa compagne. Il rejoint alors en décembre 1943, un autre groupe trotskiste : le Parti ouvrier internationaliste (POI) qui développe l’idée du défaitisme révolutionnaire. Ils s’opposent notamment aux mots d’ordre du Parti Communiste lors des combats de la libération, « À chacun son boche », et y oppose l’orientation de la fraternisation des travailleurs français avec les soldats allemands et alliés : « Derrière chaque soldat nazi se cache un travailleur allemand ! ». Du fait de son comportement durant la guerre, Lambert est exclu de la CGT comme « hitléro-trotskyste » et rejoint alors Force ouvrière où il occupera des responsabilités à la Sécurité Sociale." .


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