Je fais le même constat amer que vous. Effectivement
pour les réflexions de fond nous ne sommes pas au meilleur endroit. Ce
site réagit comme une caisse de résonance de l’information institutionnelle,
mais traitée par des citoyens (et encore quand on évite les communiquant
professionnels qui s’y camouflent). Mais je crois que même s’il est tentant de
passer son chemin, AgoraVox a toujours le mérite de réunir des citoyens
d’horizons plus vaste que des sites plus « spécialisés ». Il ne faut
peut-être pas en attendre autre chose que ce qu’il est, une passerelle entre
différents mondes, ce qui me parait déjà bien.
Ce n’est pas qu’on a pas pensé à tout ça, au contraire. On a bien tout calculé, tout réfléchi, et puis on s’est empressés de tout bien dissimuler. Si trop de lumière se fait sur le nucléaire en France, attention aux scandales politiques, écologiques, et financiers. Il y a une vraie omerta sur le nucléaire civil, entretenue par un lobby puissant. Pas étonnant que les stress tests fassent surtout stresser les responsables...
Je suis conscient des limites d’un débat organisé par un
gouvernement. C’est plus un débat dans la société civile qui est
nécessaire. Le nucléaire est un sujet de débat que chacun doit s’approprier,
afin de se forger des convictions. Vous êtes
convaincu qu’il faut fermer les réacteurs le plus vite possible.
Vos convictions
antinucléaires ne vous sont pas tombées du ciel, elles sont la conséquence d’un
niveau suffisant d’information sur la question.
Ce niveau d’information est loin d’être partagé par
l’ensemble de la population. Ce qui est paradoxal quand on voit l’engagement de
notre État dans cette politique du tout nucléaire, dans le déni complet de ses
citoyens.
Bonjour obismey. Si c’est là le résumer que vous tirez de cet article, alors je n’ai pas du être assez clair. Je ne pense pas que mon propos se limite à votre résumer.
J’abonde dans votre sens quand vous parlez de justice fiscale, de taxer exagérément les uns pour donner aux autres, de responsabilisation de chacun. Je pense que cette réforme et le discours du gouvernement vont dans le sens opposé. Méditez aussi cette phrase, surtout au regard de qui la prononce, Warren Buffet : « La guerre des classes existe, c’est un fait, mais c’est la mienne,
celle des riches, qui mène cette guerre et nous sommes en train de la
remporter ».