Je lis toujours vos article avec beaucoup d’intérêt.
Là, pardon de tenter d’être adogmatique, mais pourquoi n’y a-t-il qu’une chose que personne ne se risque à remettre en cause : la croissance ?
Avoir plus, toujours plus, que l’on soit citoyen du Premier Monde, ou Chinois, serait-ce même démocratiquement comme vous l’entendez, est-il donc le seul moyen mondialement imposé de vivre, d’être heureux ?
Au risque de paraphraser (en vachement plus mal) Paul Valéry, notre monde n’est-il pas fini, lui ? (remarque la question se pose aussi pour nous, humains, qui, ne mon point de vue de gars un peu ahuri, poussons fort vers la 6e extinction quand même...).
Le Web 2.0 c’est plus un concept, un agglomérat d’un tas façons de faire, d’outils plus ou moins nouveaux, de principes. C’est aussi un fourre-tout dans lequel chacun met un peu ce qu’il pense ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Image:Carte_web_2.png ).
Il est néanmoins vrai que d’un point de vue technique, les outils évoluent, mais partant de là, je pose déjà un avertissement sur l’euphorie que vous laissez transparaitre dans votre article.
En effet, dans le merveilleux monde de la concurrence "pure et parfaite", d’abord, lorsque vous "téléchargerez dans votre browser" votre "toolbar", si vous ne vous pourrissez pas déjà le système d’un simple clic en prenant une fausse "super toolbar" qui est en réalité un vrai super adware, spyware, disons malware, alors déjà vous aurez beaucoup de chance !
Je trouve cet article trop consommateur-centrique. En admettant que vous ayez votre toolbar, tous les "revendeurs" n’ont pas comme but premier la coopération et la transparence. Quand bien même quelqu’un serait assez malin pour les y pousser en stimulant leur cupidité d’une habile manière, il me semble peu probable que l’on arrive à un presque temps-réel suffisament exhaustif et sans privilèges pour tel ou tel revendeur qui aura pu être plus malin que les autres.
Le premier qui pourra avoir un passe-droit pour apparaitre mieux, plus souvent, faire disparaitre ses concurrents de la liste des manières les plus douteuses qu’il soit, celui là ne se gênera pas, aucun système n’étant infaillible.
Cela réduit fortement les différences avec aujourd’hui...
Enfin, pour rire, ce n’est que mon humble avis : on ne dit pas "je veux", mais "je voudrais", et quand on a compris, avec humilité, que l’on est qu’un Homme, sur une planète qui n’est pas infinie, dont les ressources ne sont pas inépuisables (tiens tiens !, une autre hypothèse de départ que l’on a oubliée), on comprend que si on oublie trop longtemps de ne dire que "j’ai juste besoin de", on risque de se la prendre en pleine poire, la main invisible...
C’est dingue, et moi qui croyait que vous dénonciez de la propagande néoconservatiste par cet article, je fais donc erreur, autant pour moi... Je devais être fatigué en vous lisant (sûrement très mal).
J’ai du mal à comprendre ; j’ai probablement perdu une occasion de me taire dans mon précédent commentaire, voilà tout.
Sous prétexte que démasquer le message sous-jacent d’une réalisation quelconque est très facile, il ne faut pas le faire ? Il ne faut rien dire ?
Certes il y a eu Rambo, et plein d’autres, vous avez raison, mais je pense qu’hélas, il y a aussi des milliers d’homo-sapiens qui ont vu de tels films, les ont primairement apprécié, et n’ont eu personne pour les sortir de leur torpeur intellectuelle.
Le principe même de dénoncer de telles manœuvres douteuses, je le trouve virtueux, tant il est bien plus facile de ne rien faire que de prendre le temps de faire un article ; et homo-sapiens peut se tromper, mais j’approuve tout exercice qui le pousse à réfléchir par lui-même, à évoluer. Cet article me semble aller dans ce sens.
Après je ne vais quasiment jamais au cinéma, regarde assez peu la boîte à conneries (encore trop me semble-t-il), et lis souvent des œuvres hérétiques, néolibéralement parlant ; donc je comprends que l’on puisse me trouver un peu ahuri...
Une réflexion basée sur le besoin. En l’occurrence je crois effectivement que le but premier de notre société est de répondre au minimum aux besoins primaires de celles et ceux qui la composent.
Bien que non spécialiste du sujet, je partage donc votre point de vue et déplore que même de bonne volonté, nous ne puissions pas tou(te)s avoir un toit, alors même qu’il semble exister de nombreux toits qui n’abritent personne.
Mais « bien public » ne semble pas être de « bon sens » pour celles et ceux qui nous mènent vers l’avenir (hélas réaliste) que vous décrivez...