Peut-être, mais imaginons, puisque nous ne sommes encore que le 4 mai, imaginons un instant qu’il n’y ait pas eu de sondages d’opinion depuis le 22 avril... Imaginons que nous ne sachions pas pour qui voteront les Français dimanche. Imaginons que ce soit NOTRE voix personnelle et seulement elle qui face la différence entre les deux candidats. Pour qui voterons-nous ? Cette question est résolue pour beaucoup mais pas pour tous.
Dénoncer l’influence des sondages sur les électeurs est facile, ce sont les sondages qui ont fait connaître Ségolène Royal auprès du public, en la donnant comme seul(e)candidat(e) capable de battre Sarkozy il y a un an. Ce cont les sondages qui ont favorisé l’émergence de François Bayrou en le donnant comme battant quiconque s’il était qualifié au second tour.
Le raisonnement n’est pas facile à faire. On ne construit pas l’avenir sur des rêves paraît-il, mais sur du concret. Si on arrive à imaginer un second tour sans sondages, on peut vraiment imaginer n’importe quoi, y croire, c’est la porte ouverte à toutes les folies et à tous les débordements, cautionnés par le rêve, presque légitimés par lui... Mais essayons. Ca ne coûte rien. « I have a dream » disait Martin Luther King.
La question maintenant est : qui voulons-nous vraiment à la tête de la France ?
Pourquoi ce commentaire ? Parce qu’il faut que les Français puissent se dire dimanche soir qu’ils ont CHOISI véritablement leur chef d’Etat, quel qu’il soit. Qu’ils ont voté selon leur volonté propre. Et qu’ils puissent l’assumer pendant les cinq ans qui suivront. Après une mobilisation comme celle qu’il y eut le 22 avril, nous ne pouvons pas nous arrêter maintenant.
je tiens simplement à signaler une phrase que Nicolas Sarkozy a dite hier soir : « 4000 Euros par mois, c’est pas beaucoup », au moment où elle parlait d’une revalorisation des retraites ou des salaires (allusion à la phrase de F.Hollande, pas forcément très heureuse d’ailleurs...) . Quand on sait que plus d’un salaire français sur 2 est inférieur à 1500 € par mois, cette réflexion laisse songeur. Beaucoup de gens aimeraient avoir ce « pas beaucoup » ...
M. l’ex-maire de Neuilly, conseiller général du département le plus riche de France (92), Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa, arrivé premier à Paris dans les arrondissements I, IV, V, VI, VII, VIII, IX, XV, XVI et XVII. Cela reflète une vision manichéenne, réductrice (les « riches » votent à droite, les « pauvres » à gauche) et désormais faussée par l’émergence du centre, mais je n’arrive pas à être convaincu quand M. Sarkozy promet d’être le président de ceux qui souffrent, de ceux qui travaillent, etc.
Je pense qu’il a pour but de tirer la France vers le haut, qu’il a des grandes ambitions pour la France. Qui s’en plaindrait ? Mais j’ai vraiment peur que cela se fasse au détriment des valeurs d’humanité et de liberté qui sont, à mon avis, des piliers essentiels de notre République. La fin ne justifie pas les moyens. Pourvu que Sarkozy, s’il est élu, ne soit pas que le président de ceux qui gagnent plus de 4000 €/mois !
Raillez messieurs, raillez ! N’empeche que ceux qui retournent leur veste sont monnaie courante ( Besson par ex, recu à bras ouverts par Sarkozy le 23 avril ) et je n’ose parler de ceux qui trahissent. La politique est une affaire de coups tordus et bas, ca n’étonnera personne. Vous avez choisi le vote UMP c’est votre droit. Maintenant comparez les résultats respectifs de nos qualifiés, à l’Intérieur ou dans le Poitou.
N’oubliez pas ! Sarkozy n’a été élu par les urnes qu’à deux endroits depuis le d`but de sa carrière. Maire de Neuilly en 83, président du conseil général des Hauts de Seine ensuite. Peut-on vraiment parler de contact avec une portion représentative de la France, peut-on seulement parler de légitimité ?
Royal élue députée et réélue à chaque fois depuis 88, présidente de Région depuis 3 ans (où elle arrive en tete du premier tour), à l’écoute des Francais depuis plus d’un an grace aux débats participatifs.
Vous avez le droit d’avoir des idées de Droite, c’est votre droit le plus strict. Assumez-le sans dénigrer vos adversaires. Vive la République, qund meme !