ces propos sont assez hallucinants, s’cusez ma classe modeste car j’ai dû m’y reprendre deux fois pour pouvoir lire/déchiffrer entre les lignes (entre les nous qui sous-entendaient parfois les riches, et les nous qui désignait le peuple (99.9% du reste de la population, non ??)
mais quand on lit ce qu’il nous propose en contrepartie de sa/ses (modeste^^) contribution(s) (dit-il exceptionnelle en plus, attention mesdames et messieurs y’aura pas de 2eme tournée) puisqu’il en appelle (aux classes moyennes je présume) à participer à l’effort national (ne voudraient-ils pas vous ruiner par hasard ? nous c’est presque fait...)
- réforme (il est bien pratique ce mot fourre-tout) des systemes sociaux « pour pouvoir à l’avenir réduire drastiquement nos coûts (nda ceux des dirigeants ?) afin de pourvoir servir la dette la dette », allez on leur apporte ça sur un beau plateau avec le froc bien baissé pendant qu’on y est - réduction des charges sur les salaires (donc le français lambda verra donc ses droits, pardon ses acquis, remis en cause, donc moins de cotisations pour les retraites, assurance maladie, assurance chômage, etc...), faisant ainsi croire, j’aurais écrit rêvé cela aurait été au même, au français moyen que son niveau de vie sera au moins maintenu alors que ce dernier devra se ruiner auprès de mutuelles, assurances privée, etc...
tout ça au nom de la compétitivité...
si je suis bien, il nous propose purement et simplement de tout réformer pour se plier au capitalisme purement et simplement. leur stratégie du choc commence à s’installer on dirait...
« On a employé/exploité nos pères à détruire ce monde, on voudrait maintenant nous faire travailler à sa reconstruction et que celle-ci soit, pour comble, rentable(...). Hébétés que nous sommes, nous serions prêts à sauter dans les bras de ceux-là même qui ont présidé au saccage, pour qu’ils nous sortent de là ! » Yves Cuttar, Projectiles sur une politique post-radicale, comité invisible, l’insurrection vient, la Fabrique, Paris 2007
et quid de la souveraineté alimentaire des peuples ?
comme dirait l’ami pistil l’ardéchois, « la révolution, elle est dans notre assiette, pas à coup de canon, mais à coup de fourchettes ! »
franchement, pour avoir été plusieurs fois bénéficiaire de l’aide alimentaire, il faut voir aussi c’qu’on donne, et ce, tant niveau qualité que quantité DLU dépassées, produits douteux et j’en passe. ok ça peut dépanner, à la rigueur... mais il faut peut etre voir plus loin :-s
n’y a-t-il pas un vieux proverbe qui dit qu’il vaut mieux apprendre à pêcher à son voisin plutôt que de lui donner du pois(s)on ?!
retisser les liens culturels avec la terre, notre mère nourricière, ré-apprendre à cultiver et se faire cultiver par les plantes, voilà par quoi j’ai préféré passer, et quand Fukuoka écrit que notre alimentation conditionne, en partie, notre mode de pensée, je suis bien forcé de le constater. si je vous parle de tomates...mdr... tout le monde voit bien le fruit ? rouge, rond, bien lisse ah mais si je vous dis qu’il y en a aussi des rosées, vertes, orangées, jaunes, noires, ....sans parler des formes... c’est un peu comme la pensée unique, la saveur unique, une sorte de dictacture de la mono-pensée, la mono-culture...
bon alors, faire le jardin, ... est déjà une solution. il faut bien-sûr éviter de tomber dans le piège des semenciers et autres producteurs de plants, qui vous rendrons dépendant de leurs produits et de leurs quasi nécessité d’acheter ceux qui vont de paires, càd les phytosanitaires et autres engrais de synthèses. d’une part, les hybrides sont des populations avec lesquelles le cultivateur ne pourra pas utiliser les graines produites à cause du manque d’homogénéité, chaque année il engraissera les lobbys. d’autre part, les -cides (pesti, fungi, bactéri, herbi, némati, insecti...) ne servent à rien d’autres qu’à participer au grand génocide planétaire multi-espèces
les semences paysannes, ces fameuses variétés dont l’Union Européenne ne veut pas entendre parler, fait parti des alternatives qui puissent être accessible à tous, gratuitement et au nom de la préservation du patrimoine culturel immatériel, bien commun que nos ancêtres nous ont légués depuis des millénaires.
tout ça pour dire que je n’ai pas envie, mais alors pas du tout, de me battre pour le maintien de l’aide alimentaire^^, alors que me battre ou faire la révolution pour la souveraineté alimentaire des peuples, c’est une vision un peu plus positive et intelligible, qui rentre dans le cadre d’une résilience locale, basée sur le modèle des villes en transition. en brin de permaculture, observe ta pensée et réfléchis ta vue, le problème est la solution.