l’effraie

D’accord avec votre intervention Christoff_M ! Les parents ont gain de cause face aux décisions prises en conseil de classe par l’ensemble des professeurs ! Comment s’étonner du mépris ostensible que certains élèves affichent ensuite en cours face à leur enseignant dans un déni constant d’autorité ? J’enseigne depuis 31 ans et cela fait quelques années hélàs que je n’ai plus vu en face de moi de ces élèves qui venaient à la fin de l’heure demander des références de livres pour compléter des éléments exposés à mon cours.... Maintenant, ce sont des discussions sans fin pour un demi point, des marchandages pour avoir « un contrôle qui rattrape le précédent », ou des élèves qui se lèvent bruyamment dès la sonnerie alors que je n’ai pas fini ma phrase !

D’accord avec vous Aurélien ! Un point de vue un peu différent peut-être : ne faudrait-il pas aussi travailler à faire évoluer la mentalité de l’élève-type qui demande à l’enseignant :-« A quoi ça va me servir d’apprendre ça ? » Quand va-t-on rétablir la notion de « culture pour la culture » ? Et effectivement insister un peu plus sur l’acquisition de l’esprit critique, qui ne peut s’appuyer que sur une solide culture générale de plus en plus négligée à l’école ?

Bravo Marianne pour votre article sensé et pour le beau poème de circonstance. Je me sens très proche de vous, poltiquement (j’ai aussi adhéré au MoDem) et géographiquement, habitant moi aussi Saint-Maur des Fossés ! Proche aussi culturellement : racines germaniques de votre nom, et moi enseignant la langue et la culture de Goethe au quotidien. J’espère aussi de tout coeur que l’ouverture sur une démocratie réelle et sur l’Europe pourra se faire dans l’esprit préconisé par François Bayrou. Restons vigilants, et merci à Internet qui a effectivement permis les prises de conscience, les échanges et les contacts utiles.

Je suis une femme, donc à priori pas macho, et j’ai le coeur plutôt à gauche, mais j’ai voté Sarkozy et ça m’a fait mal, parce que j’ai estimé en mon âme et conscience que Ségolène serait une catastrophe bien pire que Nicolas !

Peut-être faudrait-il rajouter aux 6 800 000 voix pour Bayrou ceux, et ils doivent être nombreux, qui ont pensé « voter utile » au premier tour sans vraiment voter pour le candidat qui répondait au plus près à leurs attentes.