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Combien de personnes dans ce pays rêve d’un grand parti qui aille contre la pensée unique capitaliste sans être pour autant un parti d’extrême-gauche.
Une partie des socialistes prétendent en ce moment s’en sortir en prenant des postures "de gauche" sans aller plus loin que la pétition de principe ou les promesses d’augmentation des salaires. Une autre partie de ces socialistes nous est présentée à tous bout de champs comme étant une gauche "moderne" (comprendre, une gauche de droite) et entend entrer dans le mouvement des partis sociaux-démocrates européens (en louchant par exemple sur l’ultra-moderne Tony Blair). D’un côté Ségolène Royal qui est de gauche quand ça l’arrange et populiste le reste du temps, Fabius qui se découvre un côté gauche, et de l’autre côté DSK (M. MNEF pour ceux qui n’ont pas la mémoire trop courte).
Il me semblerait que nombreux sont dans ce pays les gens qui aimerait voir un grand parti de gauche balayer le cimitière des éléphants et proposer des solutions autres que le tout-capitaliste qu’on nous propose.
Soyons honnêtes : personne ne s’en sortira ici si on persiste à laisser l’économie se "moderniser" à coup de délocalisations et de plans de licenciement, Personne ne s’en sortira si on continue à se laisser berner par une amélioration du pouvoir d’achat qui ne viendra pas si on ne prend pas le parti de faire des réformes structurelles. D’ailleurs ce n’est pas le pouvoir d’achat le problème mais une perte complète de tous les repères dans le domaine du travail. Doit-on vraiment travailler plus pour gagner plus ou est-ce une formule creuse de plus destinée à nous faire accepter un travail de plus en plus aliénant, dangereux, précaire au non d’un goût du risque que certains prétendent inculquer à leurs employés sans s’y soumettre eux-mêmes ?
Travailler plus, non travailler mieux, surtout, c’est le bon sens même. Travailler mieux et travailler plus, disent certains gauchistes. Le slogan est bon. L’idée est bonne surtout.
Il faut parler d’un protectionnisme raisonnable, il faut parler d’une restructuration du travail, d’une nouvelle manière de travailler qui soit juste, qui distribue les richesses de façon à la fois plus juste et pragmatiquement acceptable. Il faut cesser de dresser les français les uns contre les autres, mais chercher à leur faire comprendre qu’ils ont, pour une très grande partie d’entre eux des intérêts communs. S’ils s’en rendent compte, ils ne peuvent que changer les choses, s’ils écoutent les solutions toutes faites et schématiques que leur proposent les médias, nous sommes tous fichus.
Il y a des idées de gauche à réinstaurer, à oser réulitiser, comme la justice pour tous, la répartition équitable des richesses, la sortie de la précarité comme règle généralisée, la fin des situations dans lesquelles sont les travailleurs pauvres, l’arrêt du mépris d’une partie de la population par une autre. Il y a des postures gauchisantes à mettre de côté comme la non-pensée pour cause de valeurs de gauche, les grèves à tout bout de champs qui ne ménent pas forcément très loin. Il faut restaurer un véritable dialogue social : celui de tous les français entre eux.
On serait tenté de se laisser séduire par l’extrême gauche qui parle bien souvent, pas toujours, mais bien souvent, comme les socialistes devraient encore parler s’ils voulaient vraiment être "modernes" c’est-à-dire adaptés à la situation actuelle, tout de même largement catastrophique.
Bonjour chez vous...
L’ignorant
Par contre en relisant vos commentaires je vois que vous dites qu’on diagnostique de façon réductrice des névrosés comme dépressifs, c’est sans doute vrai. Mais le névrosé finit souvent dépressif, c’est la magie du psychologique : aller mal pousse à aller encore plus mal. Comme quoi la physiologie n’a pas réponse à tout. Ca ressemble même furieusement à une influence du psychologique sur le physiologique...
Or, qui fait ces erreurs de diagnostic ? vos confrères, encore une fois. Il faut repsychologiser la profession. Un psychiatre qui se pique de faire des diagnostics psychologiques devrait annoncer la couleur : il n’a pas plus de compétence pour le faire qu’un psychothérapeute.
Il y a sans doute des psychothérapeutes compétents, j’ai même rencontré un chiropracteur d’une efficacité redoutable sur les soins psychologiques. Comme quoi il faut vraiment remettre tout sur la table au niveau de ces soins : ce chiropracteur est, avec une psychologue parmi les personnes les plus compétentes que j’ai rencontrées dans ce domaine.
Je vous serais reconnaissant de ne pas me traiter comme un "patient", et de quitter ce ton doctoral. Il y a des docteurs ailleurs qu’en médecine, mais les médecins sont champions toutes catégories dans le ton doctoral.
Je ne suis pas un patient en souffrance que vous pouvez manipuler à loisir. Je ne suis pas "amer". Je n’ai pas besoin de votre avis. Je suis professeur de philosophie, et je sais de quoi je parle.
Par contre, je m’étonne toujours de l’arrogance des médecins.
Il y a, à mon avis bien plus que 30% de dépressifs qui ne "réagissent pas" (je reprends les expressions en vogue) "aux traitements" par antidépresseurs.
Je l’ai dis et je le répète : le seul dépressif que les antidépresseurs peuvent soigner, c’est le dépressif occasionnel, qu’on peut sortir rapidement de l’ornière, pour les autres, tous les autres, il faut un traitement de fond. Or, ce traitement de fond n’est pas, ne peut pas être un traitement médicamenteux, puisque le mal est psychologique. CQFD.
Je n’oppose pas les psychiatres et les psychologues comme des ennemis, puisque de votre point de vue (celui du psychiatre), il n’y a pas d’opposition : les psychiatres tiennent les psychologues pour des valets de leur discipline, alors que celle-ci n’est qu’un empirisme à coup de médicaments, pas une science comme ils le prétendent. Je vous renvoie à l’opposition entre pratique empirique et science, j’espère que vous la connaissez.
Par exemple, je ne crois pas que le non-remboursement des psychologues soit uniquement une question de vaches maigres, mais les résultats d’un corporatisme médical qui fait oublier aux politiques le sens commun le plus élémentaire.
Je vais être provocateur ; ce n’est pas qu’il faudrait rembourser les psychiatres ET les psychologues, en plus. Il faudrait bien plutôt cesser de rembourser les pychiatres, qui n’ont jamais soigné personne, et je pèse mes mots, croyez-le, et rembourser les psychologues, qui, eux soignent.
Ça tombe sous le sens : une pathologie, si l’on veut utiliser ce mot, psychologique concerne l’esprit de la personne, non un quelconque dérèglement physiologique, c’est donc l’esprit qu’il faut traiter.
Or, les psychiatres s’en tiennent à des pseudo-preuves scientfiques qu’ils ne produisent jamais pour dire qu’il y a par exemple une origine "génétique" à la dépression. Soyons clair : dans ce cas ils défendent leur Eglise, rien d’autre. Et je n’ai, pour ma part, jamais eu sous les yeux aucun protocole d’expérience qui semble prouver quoi que ce soit dans ce sens. On en est même maintenant à faire de la publicité pour les électrochocs, pour la magnétothérapie et autres délires empiriques dignes du XIXe siècle. La science n’a plus rien à voir là-dedans. Le pire c’est que ces techniques sont présentées comme "scientifiques" alors que ce sont des manœuvres désespérées tentées sur des patients qui ont le culot de ne pas se tenir encore assez tranquilles avec des camisoles chimiques. On fait passer ces techniques pour inoffensives : j’ai vu de mes yeux une personne qui avait subi des électrochocs (vous me permettrez d’utiliser ce terme ancien et non les termes sous lesquels on a ripolinisé cette pratique, puisqu’elle n’a pas changé, à part peut-être l’adjonction de médicaments mettant hors jeu les réactions musculaires) : il n’avait plus figure humaine pendant de nombreuses semaines. Tout le contraire de ce qu’Arte nous a montré récemment.
Le problème de la santé en France dans ce domaine, c’est la dominance complète du médecin dans un domaine où il n’est plus compétent.
Je vous cite :
"Autant il y a des psychologues expérimentés compétents et efficaces avec qui travailler est un plaisir, autant certains jeunes sortant de leur DESS avec des idées toutes faites dans la tête peuvent être destructeurs vis à vis des patients qui leurs sont confiés sans contrôle..."
Au risque de paraître encore une fois désagréable : de quel droit jugez-vous de la compétence de quelqu’un dans une discipline que vous ne connaissez pas ? En quoi êtes-vous (vous qui êtes peut-être par ailleurs expérimenté, j’en conviens) compétent pour énoncer un tel jugement. Pour ma part, les personnnages que j’ai vus être le plus destructeurs sur les patients étaient des psychiatres. Je le répète en effet, pour bien qu’on me comprenne : les médicaments, à long terme détruisent les vies de ceux qui les prennent : arrêt maladie, arrêt prolongé, invalidité... perte de tout ce qui compte pour la personne entre-temps... Voilà où mènent vos méthodes quand elles s’installent dans la durée.
En France, on oblige un dépressif à rester chez lui toute la journée parce qu’il n’est pas question de lui permettre de sortir librement (tout malade qui ne veut pas rester enfermé, n’est pas malade). On l’enfonce ainsi dans sa dépression. S’il veut être reconnu, comme patient sérieux, il doit suivre le principe moqué dans une publicité dénonçant l’abus des antibiotiques : si tu ne vas pas en centre, tu n’es pas malade, si tu ne prends pas des antidépresseurs, tu n’es pas malade. Et voilà la pente fatale (oui, je pèse encore mes mots) qui commence.
Un petit exemple banal de la tendance des médecins à juger à propos de choses sur lesquelles ils ne sont pas compétents. Vous avez tous entendu des médecins expliquer doctement au reste de l’humanité ce qu’ils devaient manger. Eh bien, pourtant, c’est aberrant : les médecins n’ont jamais eu la moindre formation en diététique, ils ne sont pas autorisés à parler de ce qu’ils ne connaissent pas. Rien n’empêche un médecin, à la limite de vouloir se mettre à la diététique mais alors de deux choses l’une : ou il suit une formation ou il annonce clairement la couleur : il le fait en tant qu’autodidacte. La réalité est en fait toute autre : les médecins ne suivront jamais une formation sur une discipline qu’ils estiment "inférieure". Ils possèdent donc une sorte de savoir inné ou exerce une science architectonique (comme on dit en philosophie) qui prétend dominer toutes les autres. Alors, j’aimerais qu’on me le dise et qu’on m’explique en quoi cette science serait "supérieur" ? Pour ce que je crois en avoir compris en écoutant les médecins, elle l’est en ceci : tous les maux ont des origines physiologiques, et tous peuvent et doivent donc se soigner par des médicaments. Mais c’est, sans preuve, guère plus qu’un mythe, et un mythe tout sauf inoffensif : c’est sur ce genre de croyance qu’on va donner de la ritaline à des enfants parce qu’on estime qu’ils sont "sous-développés" des lobes frontaux (sans preuve ni étude, c’est une pure spéculation).
C’est au nom d’une telle supériorité mythique que les médecins priment sur les psychologues et prétendent, comme vous le faites, sans avoir jamais suivi un cours de psychologie juger d’une discipline qu’ils ne connaissent pas. Vous confondez un pouvoir social avec une compétence, je trouve ça très grave.
De la même manière, on augmente la production de sérotonine avec les IRS, on augmente tout en vrac avec les imipraminiques, on met en sommeil les zones limbiques à coup de neuroleptiques atypiques, ce qui a fait dire parfois qu’on avait affaire à une sorte de lobotomie "light". Les voilà, vos traitements "scientifiques". De l’empirie, je vous dis, pas de la science. De l’idéologie, du lobbying et une dominance sociale, pas une compétence.
Au nom de qui, dis-je tout cela ? au nom de tous les malades que ces méthodes ont abimés, meurtris et poussés hors de la société.
Ce n’est pas de l’amertume (qui réduirait mes dires à une simple récrimination, merci, ce n’est pas le cas), mais une révolte, une indignation devant une telle confiscation des maladies de l’esprit par des psychiatres qui croient être l’unique solution alors qu’ils sont la plupart du temps un obstacle à la guérison des malades.
Désolé, d’être désagréable, mais comment opter pour un ton policé et universitaire dans une telle situation
C’est une bonne chose de parler des pressions ou "coups de pouce" exercés par les laboratoires et représentants médicaux. Mais cela ne me semble pas s’arrêter là.
>L’expérience montre que les médecins font très vite la différence entre un produit vraiment efficace et un autre qui l’est moins ou pas du tout
J’aimerais que ce soit vrai. La réalité est toute autre ; les médecins et les psychiatres utilisent "à l’aveugle" et, pour une grande part d’entre eux, selon la mode du moment les médicaments sur les malades. La raison se laisse résumer par cet argument "scientifique" encore entendu dans l’émission d’Arte consacrée à la dépression il y a quelques semaines : il faut trouver LE médicament qui va marcher sur LE patient. Or les patients ne le sont pas assez (patients), ils voudraient avoir tout de suite le remède miracle, au lieu d’essayer sagement ce qu’on leur donne. Haro sur le dépressif, donc, pas assez docile. C’est vrai que quand on a dix ans ou quinze ans de dépression derrière soi, qu’on a testé et retesté des substances qui parfois vous laissent sur le carreau dans votre vie privée ou professionnelle, été sagement dans des cliniques spécialisées tenues par des psychiatres qui roulent en jaguar et méprisent tout ce qui est "psychologique", c’est vraiment se comporter en malotru que d’attendre, enfin, d’être soigné.
>Le problème effectivement est qu’aujourd’hui encore, si tout le monde s’accorde à dire que les antidépresseurs sont un traitement efficace et indispensable pour un certain nombre de tableaux dépressifs
Vous me permettrez d’en douter. A condition bien sûr d’inclure les malades dans le "tout le monde" ainsi, sans doute que ces psychologues que trop de psychiatres considèrent comme des soignants de seconde zone (même pas médecin !).
Les antidépresseurs peuvent aider quelqu’un sur une petite dépression, à court terme, mais leurs effets, à long terme, sur la vie sociale, sont dévastateurs : effets secondaires qui s’apparentent à une castration chimique, comportements incohérents et délirants, pertes de mémoire carabinées. Si vous voulez perdre votre conjoint, votre travail, et la plupart de vos amis, prenez des antidépresseurs sur une longue période. Testez en particulier les joies des antidépresseurs du type imipraminique avec leurs cortèges de réactions démesurées qui vous donnent envie d’envoyer au diable tout ce qui a été votre vie jusque-là, leurs pertes d’équilibre aléatoires (magnifiques, dans le cadre du travail) et les effets dévastateurs sur la mémoire et la simple possibilité de suivre une conversation un peu longue.
En général, une partie des symptômes que je décris ici seront mis sur le compte de la dépression. Il faudrait alors m’expliquer pourquoi l’arrêt du traitement ramène une partie des idées à la normale, même si la détresse repart comme en quarante.
Les choix pour le dépressif de longue durée sont cornéliens :
- Ne pas prendre d’antidépresseurs et être submergé d’angoisses, se retrouver peut-être, à l’état de loque incapable d’agir normalement.
- Prendre des antidépresseurs, et, alors, angoisser (un peu) moins, continuer à ne rien faire mais ne plus s’en rendre compte, jusqu’à la catastrophe finale (perte de son emploi, fuite du conjoint ou même dépression de celui-ci, histoire de ne pas se sentir seul). Parfois, même montée en puissance des comportements compulsifs grâce à la désinhibition. Effectivement, le Prozac est un médicament efficace !
>On sait maintenant que la dépression, plus qu’une maladie, est un syndrome, un ensemble de symptômes ayant des mécanismes identiques, mais des causes qui ne le sont pas toujours. On sait que certaines formes de dépression sont « purement biologiques », avec une forte composante héréditaire. Que d’autres sont « purement réactionnelles » et la complication d’un travail de deuil (au sens large de perte d’un objet interne fortement investi) mal ou non effectué.
Autant alors, le dire franchement, à la manière de Socrate : on sait qu’on ne sait rien, puisqu’on sait un fatras de possibilités vagues et que le fait d’être un médecin ne les transforme pas, par un coup de baguette magique, en une série de "faits scientifiques". On est dans la magie, là, pas dans la science !
>Il aurait sans doute été intéressant que l’article en question s’intéresse aussi aux campagnes anti-médicaments (et même anti-psychiatrie) menées aux Etats-Unis de manière très virulente par l’Eglise de scientologie, et notamment l’accusation récurrente faite aux IRS de favoriser les passages à l’acte violents.
L’antipsychiatrie n’est pas seulement une activité honteuse, mais aussi, je vous le rappelle, un courant de pensée. Associer toute critique des antidépresseurs ou de la psychiatrie à la scientologie est une manœuvre tout simplement frauduleuse.
Être opposé aux antidépresseurs c’est parfois en avoir constaté les effets terrifiants de ceux-ci, et pas forcément s’inscrire dans une campagne idéologique. Ceux pour lesquels il est le plus dur d’être contre les antidépresseurs, malheureusement, ce sont ceux qui les subissent, puisque c’est la seule possibilité que la psychiatrie "moderne" leur offre, et que, en attendant, il faut bien survivre. On accepte donc patiemment la seule aide qu’on nous donne, même si elle nous détruit à petit feu.
Je prends l’exemple d’un séjour dans une clinique pour dépression : qu’y voit-on ?
- Des psychiatres qui se donnent la part du lion dans les "soins" (traduire l’administration au petit bonheur de médicaments en vogue) et passent tous les jours cinq minutes dans la chambre du patient (bien nommé ici : il doit patienter une demi-journée pour la visite de ce grand personnage, qui passe, lui, quand il peut).
- Un univers quasi carcéral ou on ne réfléchit à aucun cas particulier et ou on ne dit jamais au patient ce qu’il pourrait faire pour améliorer son état. Les infirmiers, aide-soignants et parfois enseignants de sport sont pourtant les seuls à donner quelques indications au malade sur ce qui lui arrive, lorsque par exemple, il fait une crise d’angoisse monumentale. Sans eux, on ne pourrait pas parler de "soin" du tout.
- Un(e) psychologue, la plupart du temps tout juste sorti(e) de l’école et vraisemblablement peu payé(e) qu’on voit trois fois en un séjour d’un mois, le reste consistant en une sorte de "coaching" en séance de groupe. Je remarque ici, petit pavé dans la mare du sexisme ambiant, que les psychologues sont souvent des femmes, et les psychiatres, des hommes...
Je constate donc que ceux qui ne soignent pas (les psychiatres) sont surpayés et surconsidérés et que les seuls qui peuvent prétendre soigner (les psychologues) ne sont pas du tout logés à la même enseigne.
Que dit-on, en effet à un patient qui veut s’en sortir ? Qu’il doit prendre ses médicaments, mais que cela ne suffit pas. Il doit suivre "une thérapie". Laquelle ?Mystère ! Quand les généralistes nous aiguillent sur un soignant, c’est un "confrère" psychiatre qui se pique de faire de la psychanalyse (en expédiant parfois la séance en cinq minutes, il paraît que c’est très lacanien, comme méthode). Parler d’un psychologue à un médecin, surtout quand celui-ci se permet d’émettre un avis sur les médicaments, c’est s’exposer à une réaction souvent assez froide.
Quelles solutions ? Trouver un médecin qui ne méprise pas tout ce qui n’est pas médecin, ça existe, mais c’est rare. Trouver des aides qui ne soient pas "médicales," (entrendre, médicamenteuses) qui, il faut bien le savoir, ne seront jamais remboursées par la sécurité sociale, parce que pas assez "sérieuses" dans un monde où le scientifique n’a plus rien de scientifique, mais parvient encore à le faire croire, en particulier à tous ceux qui doivent bien croire en quelque chose pour mettre seulement un pied devant l’autre le matin. Tout de même , quelle bonne affaire que ces dépressifs pour les psychiatres !
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