L’impertinent – revue pamphlétaire et d’investigation – se revendique comme un lieu coopératif d’expression politique, sociale et culturelle bien décidé à ne pas se faire que des amis chez les méchants. Aurait aussi pu s’appeler L’emmerdeur, mais c’est moins joli.
@velosolex Ce qui est très intéressant dans votre commentaire c’est la densité du nombre d’insultes et de signes manifestes d’ignorance, densité inversement proportionnelle évidemment à celle du nombre d’arguments un minimum intelligible.
Bravo vous avez écrit un cas exemplaire de lâchage de méchanceté et de bêtise sur un réseau social.
@Attilax Mon bras droit ne parle pas, ne vote pas, et n’a rien à voir avec un peuple de plusieurs millions d’habitants de la taille de la Suisse. Votre métaphore est tout simplement absurde. Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes est un principe de droit international fondamental, que viole l’état espagnol en refusant depuis des années la tenue d’un référendum, comme l’ont eu les Ecossais ou le Québec. Visiblement vous êtes contre le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, c’est votre problème, mais c’est foncièrement anti-démocratique.
Je vois pas où je balance en quoi que ce soit vers Bruxelles 3.0 puisque les technocrates de l’UE sont tous avec Rajoy, ce qui est une honte car l’état espagnol viole tous les traités fondamentaux en matière de droits des citoyens, ce qui devrait lui attirer normalement des sanctions, comme on en fait actuellement la menace sur la Pologne dans un anti-fascisme d’opérette.
@Fifi Brind_acier Un état de droit c’est un état où il y a une séparation des pouvoirs. Or il n’y a pas d’état de droit en Espagne, car le Tribunal Constitutionnel est (tout le monde le sait en Espagne, mais on ne le sait pas en France) aux ordres du Partido Popular. Donc c’est le Partido Popular qui dit ce qui est légal ou pas, à son entière convenance : c’est l’arbitraire total, tout sauf la démocratie.
Vous ignorez visiblement le contexte de cette situation.
Aucun grand média français ne contextualise ce qui se passe aujourd’hui en Espagne, au regard du réel coup d’état institutionnel perpétré par le Partido Popular entre 2006 et 2010. En effet, à 120 voix sur 135 (une majorité on ne peut plus claire, les 15 autres étant du Partido Popular) les députés du Parlement catalan avaient adopté en 2006 un Statut d’autonomie, en rien indépendantiste, et tout à fait comparable à ce que Madrid a accordé au pays basque (qui lui il est vrai maniait la bombe) et où en conséquence de cet autonomie l’indépendantisme a virtuellement disparu.
Ce Statut avait été approuvé au Cortes, le parlement espagnol. Mais le Partido Popular, ulcéré par un Statut de la Catalogne contraire à son idéologie néo-franquiste, a porté cela devant le Tribunal Constitutionnel – entité non-élue donc, et notoirement aux ordres du Partido Popular – qui l’a vidé de sa substance, ce qui a créé un sentiment d’humiliation en Catalogne et un mouvement indépendantiste qui n’existait absolument pas il y a dix ans.
Depuis, le gouvernement Rajoy est dans un déni total de la question catalane, refuse tout débat sur le sujet, et bloquera toujours toute réforme de la constitution pour permettre un référendum légal puisque pour l’idéologie néo-franquiste du Partido Popular (ce parti a après la mort de Franco recyclé tous les cadres franquistes) il n’y a pas de peuple catalan à part entière.
C’est pour ça que votre argumentaire est totalement caduc par construction.
@Aristide Question simple : êtes vous pour ou contre la tenue d’un référendum d’auto-détermination en Catalogne ? Comme ce fut le cas en Ecosse et au Québec.