"Quand je serai grande" ... je serai peintre, écrivain, ou je rêverai en attendant l’étrille où le homard dans un coin de pêche idéal, dont je vous cacherai l’adresse...
Bravo pour l’article, et non à la prohibition...
au nom du salut public, jusqu’où peut aller la réglementation ?
J’entends les non-fumeurs déplacer le débat : Tout au long des commentaires je n’ai relevé de leur part que la crainte de subir une fumée qui les dérange (ce qui est légitime... et égocentrique). Plutôt que de vous intéresser uniquement à vous,Non-Fumeurs, vous pourriez plutôt évoquer la nocivité de la fumée pour le fumeur lui-même : ce serait plus généreux...
Non, ce qui gène c’est la pensée unique.
Imaginez une france aseptisée dans laquelle, pour votre salut, absolument tout ce que vous consommez, ce que vous lisez, ce que vous pensez, est contrôlé... Préparez-vous à devenir vertueux, à entrer dans le monde de demain : Celui où il est interdit d’avoir une pensée négative qui pourrait engendrer le stress et accroître le risque de maladies cardio-vasculaires. Celui où il est interdit d’être célibataire au-delà de 20 ans, car cela peut engendrer des frustrations, et des risques de masturbation ! Est-ce que pour lutter contre le diabète on ne va pas demain nous interdire de manger des dates fourrées aux amandes, ou pour lutter contre le cholestérol, nous interdire de consommer du foie gras ? Nous y allons tout droit. Plus de camembert au lait cru, ne mangez plus la croute du fromage : c’est trop dangereux... J’entends d’ici les Non-Fumeurs (le choeur des vierges, donc, forcément vertueux !)oui, mais... ça dérange les voisins !!! Et bien, après les lois contre la liberté de fumer, préparez-vous aux lois interdisant tel ou tel aliment ... vous verrez !
Aujourd’hui on ne laisse plus aux citoyens la place au libre-arbitre (je fume, mais modérément ; je conduis mais je bois peu) on ne les considère plus comme des citoyens, on les enferme dans des normes, on les éthylo-tests pour contrôler s’ils sont « conformes »...
Quelle liberté nous reste-t-il de VIVRE ou de MOURIR ?
En vérité, je vous le dis, l’odeur du Havane, moi, j’Aime !
Pourquoi ce procés d’intention systématique fait aux fumeurs ?
Devons-nous sortir avec une étoile jaune et une petite cigarette au centre du pictogramme pour signaler que nous sommes fumeurs ?
Allez, enhardissez-vous, munissez-vous de tomates et d’oeufs pourris : Rien n’est plus simple que de hurler avec la meute...
Bon, alors je sors mon étoile jaune de fumeur, je l’affiche comme une médaille dont je me glorifie : Vous avez gagné et m’avez con vaincue... de continuer à fumer !
Pour information : Je n’ai pas tous les vices que vous prétez aux fumeurs. J’aime les bons petits plats, et n’apprécie pas que l’on mélange le plaisir de manger et le plaisir de fumer. Je ne fume jamais dans un lieu public. Je ne fume que par plaisir, et je ne suis pas « accro ».
Je reconnais certes au tabac un caractère dangereux, c’est comme tout abus.
Maintenant... non fumeurs, je ne vous aime pas quand vous êtes intolérants... J’ai du mal à vous tolérer.
Ne devrait-on pas légiférer contre l’intolérance ??? Je vais en parler au gouvernement ; qu’il soit de droite ou de gauche, il sera toujours intéréssé par une loi imbécile.