Pékin entretenait des relations étroites avec le régime de Pol Pot. Le pays, qui reste un donateur et investisseur très important au Cambodge, n’a pas contribué financièrement à la création du tribunal spécial chargé de juger les anciens dirigeants khmers rouges pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre. Il n’a toutefois rien fait non plus pour empêcher la tenue des procès.
"Le procès des anciens dirigeants du Kampuchéa démocratique est une affaire interne au Cambodge", a déclaré Jiang Yu, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.. "Nous espérons que la société internationale respectera les choix du gouvernement et du peuple cambodgiens."