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Lablanquie

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  • Premier article le 19/05/2010
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  • Lablanquie 8 mars 2013 16:55

    Je ne comprends pas votre remarque puisque les sources sont dans l’article.
    Si vous l’avez bien lu, il est écrit au chapitre « des munitions hautement radioactives » que l’UNEP a reconnu que des traces d’U236 et de plutonium ont été trouvées dans des pénétrateurs à l’UA utilisés par l’OTAN au Kosovo - fait confirmé par l’amiral Craig Quigley, porte-parole du Pentagone, le 25 janvier 2001 : « Les traces de plutonium et d’uranium 236 hautement radioactif décelées dans les munitions à l’uranium appauvri tirées au cours des conflits en Bosnie et au Kosovo proviennent de la contamination des usines américaines qui ont fabriqué cet uranium appauvri ». Cet UA provient de l’usine de Paducah, Kentucky, contaminées « durant les années cinquante jusque dans les années 70 » par de l’uranium de retraitement.

    Or c’est auprès de la société américaine Nuclear Metals, Inc (aujourd’hui Starmet) que la France s’est fournie, via les sociétés CERCA et SICN, en uranium appauvri pour usiner ses obus flèches.

    Il en résulte que les obus fabriqués par la France sont également contaminés par du plutonium, de l’uranium 236 et d’autres radioéléments. Cette contamination a d’ailleurs été confirmée par la Mission Parlementaire d’Information mise en place en 2001 sous le nom « Guerre du Golfe : vérité sur un conflit », qui a obtenu, auprès des laboratoires militaires qui ont analysé ces obus, l’évidence de la présence d’U236.

    Reste à voir si l’explication ’officelle’ de la présence de plutonium de cet UA trouve réellement sa cause dans la contamination des usines citées, ou s’il ne s’agit pas plus simplement d’uranium de retraitement, issu du cycle de fonctionnement d’une centrale nucléaire - ce que nous n’affirmons pas dans l’article faute de sources. Le ministère de la défense reconnait cette contamination dans un dossier depuis retiré de son site (le lien original ne fonctionne plus) :

    L’UA  : aspects techniques et utilisation militaire
    Présence d’isotopes mineurs de l’uranium, de transuraniens ou de produits de fission.

    Ces éléments résultent de l’efficacité ou de la pollution des cascades d’enrichissement. Ils peuvent donc constituer des marqueurs permettant de tracer l’origine de la matière. A titre d’exemple, la présence de traces d’uranium 236, voire de traces de plutonium, peut désigner des unités de fabrication de l’uranium métal où a transité de l’uranium de retraitement de combustibles venant de réacteurs nucléaires. En pratique, l’origine de la matière peut être difficile à déterminer, plusieurs scénarios pouvant conduire à une même composition isotopique.

    La France a-t-elle utilisé ces munitions à l’UA au Mali ?
    La question a été posée au ministre de la défense par M. André Chassaigne et par Mme. Joëlle Guarriaud-Maylam (publiée au JO le 24 janvier 2013) : http://www.senat.fr/questions/base/2013/qSEQ130104198.html. La réponse de M. Le Drian ne leur a pas encore été donnée.

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