Le retour à la démocratie ne peut se faire à mon sens avec les mêmes chevaux de retour qui sont professionnels de la politique de gauche ou de droite d’extrême gauche ou d’extrême droite
Il faut changer le système et instaurer une 6ème république à la sauce Mélenchon ne rendra pas la démocratie au peuple
Il faut que ce soit le peuple qui prenne les affaires de la République en mains
Mais il est sans doute trop tard, tout est déjà entre les mains de Bruxelles qui s’apprête via le Marché Transatlantique à donner l’Europe à Washington
Notre servitude est déjà programmée
Si une conscience collective de résistance pouvait se lever et mettre en oeuvre le plan C d’E.Chouard, alors nous pourrions espérer un vrai changement de système qui redonnerait le pouvoir aux citoyens
Les archives déclassifiées (que d’ailleurs M.F. Garraud a dénoncé dans l’émission de Taddéi) ont prouvé l’appartenance de R.Shumman et Jean Monnet à la CIA qui a financé la construction européenne et fait transité les fonds par la Fondation Rockfeller
Elle dit sans détour que l’Union Européenne ne s’est faite qu’avec le but d’être détruite - voir vidéo
Le second volet était la chute du mur de Berlin et dès 1990 furent préparés les premiers traités du Marché Transatlantique est la finalité de la destruction de l’Europe qui n’a été construite que pour être détruite et tomber dans les mains des E.U., ce qui sera fait des 2015 et ainsi grâce aux articles des traités, c’est le droit américain qui a primauté sur le droit européen
Et tout dans le plus grand silence des médias et des élus
Le peuple HS, la France à genou, le CDI au dépotoir
Avons-nous vu les deux têtes de l’exécutif s’opposer au TSCG, au MES, à la guerre en Syrie ? N’avons-nous pas vu le béat Jean-Marc Ayraut faire au Maroc l’éloge des délocalisations, stupidement rebaptisées par lui « colocalisations » ? Ne voyons-nous pas notre couple d’homme invisible faire courbette devant les banques avec un faux Glass-Steagal Act à la française ?
François Hollande est le président de la République le plus soumis de l’histoire de France. Il était couru d’avance qu’il se rallierait au marché transatlantique. Nicole Bricq, ministre du commerce extérieur, à défaut d’organiser un véritable référendum, a lancé une vaste consultation…des entreprises !** On remplace la démocratie comme on peut.
Le 11 janvier 2013, a été conclu un Accord national interprofessionnel (ANI) entre le MEDEF et plusieurs syndicats jaunes. Si cet accord, qui sera transposé au printemps en projet de loi, offre de nouveaux micros droits aux salariés, il n’en est pas moins le plus grand recul en matière de droit du travail depuis l’existence de cette matière.
En effet, l’ANI prévoit la création d’un nouveau type d’accord d’entreprise, les « accords pour l’emploi ». Lorsque ce type d’accord est conclu, un salarié qui refuse une diminution de son salaire ou une augmentation de son temps de travail pourra être licencié pour motif économique sans même avoir le droit de contester son licenciement devant les Prud’hommes (ce qui est inconstitutionnel).
Rappelons que la jurisprudence actuelle n’autorise pas l’employeur à modifier unilatéralement la rémunération ou le temps de travail des salariés. Pour cela, l’accord du salarié est obligatoire. En clair, les « accords sur l’emploi » annulent purement et simplement les garanties juridiques des CDI. Une fois l’ « accord sur l’emploi » conclu, le CDI n’existe plus, il est vidé de sa substance, de sa réalité. La « gauche », qui ne cessait de donner des leçons de « social » à Nicolas Sarkozy, a fait ce que ce dernier n’aurait jamais osé. Elle a même fait pire que le fameux CPE de Dominique de Villepin. A cet égard, il sera intéressant de voir si les syndicats non signataires de l’ANI seront autant motivés pour faire capoter la machine, qu’ils ne l’ont été pour le CPE. Nous les attendons au tournant.
Où voulons-nous en venir ? Souvenons-nous des textes. Le marché transatlantique ne peut se faire que si les législations européennes et américaines sont harmonisées. Bien évidemment, pour le peuple, comme dans toute « harmonisation », cette harmonisation se fera à la baisse. Il n’est pas incohérent de considérer que ce recul du droit du travail français ait été opéré dans une logique d’harmonisation avec le droit du travail américain