Oui enfin vivre pour consommer ou consommer pour vivre ce n’est pas tout à fait la même chose. C’est pas non plus très réjouissant de se considérer comme homo consumeris. Et pourquoi un cadeau, on a été sages ? Et qui nous l’a offert ? La CIA ?
Oui culpabilisons tous en cœur, cela finira bien par nous rendre meilleurs, à défaut, nous apporterons du réconfort à nos chers gastro-entérologues soucieux de l’avenir prometteur de nos ulcères. Sauver la planète ? Petits joueurs. C’est l’univers tout entier qu’il faut défendre alors que nous contemplons sans agir la fin de millions d’étoiles. Tous ces soleils contraints de finir en géante rouge. C’est une honte de laisser mourir des astres, unissons nos forces et chevauchons nos plus braves destriers pour aller sauver tout ça.
Est-ce que l’argent des taxes passées a été utilisé pour ce qu’ il était prévu ? Est-ce que payer rend responsable ? Si oui, même les plus aisés ? Est-ce que les entreprises ont un autre choix que de reporter le coût d’une nouvelle taxe sur le prix des services qu’elle propose, donc sur le prix du produit final ? Est-ce que l’accumulation des abonnements incontournables, taxes, forfaits imposés, frais divers réguliers n’est pas responsable de l’assèchement progressif du pouvoir d’achat ?
Il n’y a pas de hasard, il y a des rencontres, des collisions qui sont le résultat des innombrables tentatives de la vie. Le but de la vie est la vie ; son moyen, le plaisir ; et tout est énoncé.
Nous sommes des champignons mobiles, de la moisissure évoluée puis, de collision en collision, nous sommes devenus capables de prendre conscience de tout cela et cela fait souffrir les trop nombreux défenseurs de la supériorité supposée de l’humanité. L’arrogance du dominant, rien d’exceptionnel parmi les facettes de ce qu’est la Nature, la vraie, pas l’idéal romantique imaginé par des enfants déçus.