@doctorix Selon qui les écrit, je ne lis pas l’article et vais directement aux commentaires où je suis heureux de vous retrouver ainsi que d’autres.
Les bras m’en tombent. Ceux qui veulent respecter le vote de la population sont des dictateurs et ceux qui le foulent au pied sont des démocrates ! Voilà où nous en sommes. Et le même message est repris en choeur par tous les médias et ceux qui les écoutent. Ce sont les mêmes qui se moquent du 1% de l’UPR. Il ne sert à rien de discuter avec des gens pareils au milieu desquels je suis terrifié de vivre.
Mais, Titi, qu’on le veuille ou pas, on est obligé de vivre ensemble, si on ne vit pas en ermite dans une grotte.
Même si on est indépendant, solitaire, (et je le suis) il doit être plus facile de vivre au milieu de gens avec qui on a l’habitude de parler que dans un immeuble ou autre où on ne se connaît et ne se salue même pas.
Merci beaucoup pour toutes ces précisions. C’est très gentil de votre part. C’est vrai qu’un habitat participatif doit être beaucoup plus sympathique qu’un classique, si, comme vous le dites, toutes les règles sont fixées au départ.
Sujet intéressant. En me promenant en ville, j’ai eu l’occasion de voir un immeuble participatif en construction, c’était écrit sur une pancarte, sans savoir ce qu’ était ce truc. Maintenant, j’en sais un peu plus, mais pas beaucoup plus.
Il y a le problème du prix, soulevé par Attila ci- dessus. Si c’est pour payer aussi cher que dans un immeuble classique, déjà l’intérêt est moindre.
Il faut connaître tous les gens qui veulent participer, ce qui n’est pas évident.
J’habite dans un immeuble classique, mais cela n’empêche pas les voisins de s’entraider si besoin est.
« J’ai ouï dire qu’un homme était fort chagriné : les guêpes avaient fait leur nid dans sa maison. »Laisse-les donc ! que leur veux-tu ? « lui dit sa femme, »privées de leur abri, les pauvres seront tristes.« Ce prévoyant époux s’en alla travailler. Or les guêpes, un jour, piquèrent fort sa femme. Hors d’elle, sur le toit, dans la rue, à sa porte, elle poussait des cris ; et son mari de dire : »Ne montre pas aux gens cette façe maussade ! N’as-tu pas dit : Ne tue donc pas ces pauvres guêpes ? Lorsque l’on traite bien les méchants, l’on augmente leur penchant vers le mal."
SAADI, poète mystique persan du XIII° siècle. Boustân (le parterre odoriférant) livre II.
Cité dans le livre d’Henri Massé : Anthologie persane.