Je ne reviendrapas sur la soi-disant responsabilité des « média » dans la violence (alibi facile... qui revient neuf fois sur dix à accuser les sempiternelles productions américaines). Je me demande plutôt s’il arrive aux personnes qui accusent les productions - cinéma et séries - de tous les maux les... regardent, parfois. Oui, il existe des films de « tueurs en série » où un type cinglé « joue avec les flics » et, non, ça ne repréente pas la réalité. Combien de ces films sur la totalité des fictions diffusées ? Je vais m’en tenir aux fictions « policières » : la majorité d’entre elles traitent 1. de violences intra-familiales 2. condamnent fermement toute forme de violence ou d’agression, même de la part des forces de l’ordre 3. font preuve d’énormément de compassion pour les victimes. Alors, oui, il y a des exceptions, oui, il reste des « films de baston », mais globalement, nettement moins qu’il y a trente ans (comparez la violence d’un Cold Case ou d’un New York 911 avec celle d’un Starsky et Hutch ou mêmed’un Drôles de Dames. C’est assez édifiant, et pas en faveur des « bons vieux programmes »).
Quel rapport, là, entre « déterminisme génétique » et « fichage génétique » ?
Le fichage génétique est tout bêtement un...fichage, comme celui fait au moyen des emprentes digitales, que personne n’a l’idée de contester, destiné aux enquêtes de police. Autrement dit : on trouve des traces biologiques sur le lieu d’un crime, on analyse et on compare avec le fichier. Exactement comme pour les empreintes. Ca n’a rien à voir avec une analyse génétique visant à déterminer les soi-disant « tares » du délinquant, du suspect etc... et encore moins avec la classification de celui-ci comme « génétiquement dangereux ».
Au fond, qu’en est-il d’ailleurs du « fichage » des garnements dont il était question dans l’article ? A-t-il vraiment eu lieu, ou n’était-ce qu’une menace d’un pandore jouant au croquemitaine ?