C’est une affaire potentiellement énorme qui est en train de sortir dans le
Akhbar libanais : al-akhbar.com/node/18495
Les services de renseignement de l’armée libanaise seraient
en train de démanteler un réseau d’individus apparemment directement liés au
clan Hariri, qui organiseraient des acheminements importants d’armes vers la
Syrie.
Si c’est vrai, alors la situation est extrêmement dangereuse : les mêmes
14 Mars seraient rigoureusement incapables de « défendre » le Liban
en cas de rétorsions de la part du régime syrien (rétorsions qui pourraient
prendre n’importe quelle forme parfaitement non conventionnelle et ingérable).
Et personne ne peut non plus prévoir quelle serait la réaction du Hezbollah
s’il considérait que ces armes (dans le cœur de Beyrouth) menacent ses
intérêts.Pas de meilleur moyen
pour déstabiliser le Liban…
Bravo pour votre article ! Le lien doit être renvoyé sur TF1, A2, France3, le Figaro, le nouvel obs....... bref inonder tous les médias pour leur donner une saine et véritable leçon de journalisme ! Bonne continuation à l’auteur et au site courageux
Bravo pour le texte ! hilarant ! Il faut penser à rassembler des textes pour un livre (à glisser dans le livret d’accueil hospitalier) ou bien un spectacle de one-man show ! Bonne continuation dlauren
- les
comités de quartiers sont multi-confessionnels et s’unissent pour se défendre
-
"Abdel Karim Rihaoui, président de la Ligue syrienne de défense des droits
de l’Homme, a affirmé à l’AFP que "selon les informations en (sa)
possession, la plupart des hommes armés ont été arrêtés par la population qui
les a remis aux forces de sécurité. Ce sont des ressortissants arabes de
différentes nationalités qui possédaient des armes et de grosses sommes
d’argent.
Syrie : Lattaquié ville fantôme, derniers jours
de l’état d’urgence28/03/2011 15:31:00
http://www.lequotidien.lu/international/21642.html
Les magasins et les écoles de cette ville de 450.000 habitants, située à 40 km
du village natal du chef de l’Etat, étaient fermés lundi, après trois jours de
violence, (Photo AP)
Lattaquié, principal port de la Syrie, ressemblait
lundi à une ville fantôme après la violence du week-end, alors que sous la
pression d’une contestation sans précédent, Bachar al-Assad s’apprêtait à
mettre fin à l’état d’urgence en vigueur depuis près de cinq décennies.
Les
magasins et les écoles de cette ville de 450.000 habitants, située à 40 km du
village natal du chef de l’Etat, étaient fermés lundi, après trois jours de
violence. "La ville est calme ce matin, mais les rideaux des magasins sont
toujours tirés et les fonctionnaires ne se sont pas rendus à leur travail.
La
majorité des écoles sont fermées", a affirmé un habitant, Issam Khoury,
joint par téléphone. Ce journaliste et directeur du Centre de développement
écologique et social a assuré que "les
forces de l’ordre n’étaient pas prêtes et ont été surprises par l’intensité de
la violence".
Des renforts de
l’armée sont arrivés la nuit de samedi à dimanche pour rétablir l’ordre et la
journaliste de l’AFP avait constaté dimanche une importante présence
sécuritaire sur les grands axes. La
nuit tombée, dans les quartiers de cette ville où coexistent des sunnites, des
alaouites et des chrétiens, des comités de quartiers se sont constitués pour se
protéger contre l’intrusion de personnes étrangères, a indiqué M.
Khoury. La journaliste de l’AFP a vu, dans des ruelles, des jeunes qui avaient
placé des pneus, des blocs de béton et des plaques de bois pour ériger
manifestement des barricades de protection.
Ces trois derniers
jours, 13 militaires et civils ont été tués ainsi que deux insurgés, et il y a
eu plus de 185 blessés, selon un bilan officiel et hospitalier. Durant le
week-end, des jeunes armés de bâtons et de couteaux avaient attaqué des
magasins et des habitants alors que des francs-tireurs postés sur les toits
d’immeubles ont pris pour cible des passants. M. Khoury a indiqué qu’il était
« trop tôt car une enquête est en cours » pour déterminer qui étaient
ces hommes. Selon les autorités, il s’agit de « fondamentalistes » qui
cherchent à semer la division confessionnelle dans la ville. Abdel Karim Rihaoui, président de la
Ligue syrienne de défense des droits de l’Homme, a affirmé à l’AFP que
"selon les informations en (sa) possession, la plupart des hommes armés ont
été arrêtés par la population qui les a remis aux forces de sécurité. Ce sont
des ressortissants arabes de différentes nationalités qui possédaient des armes
et de grosses sommes d’argent".
Par
ailleurs, pour la première fois depuis l’arrivée au pouvoir du parti Baas, le
Parlement syrien a observé dimanche soir une minute de silence "en
témoignage de respect aux martyrs tombés, et aux protestations et
revendications populaires". Selon des organisations des droits de l’Homme,
environ 130 personnes ont été tuées ces deux dernières semaines notamment à
Deraa, dans le sud du pays, épicentre de la révolte contre le régime. Dans ce
régime de parti unique, les députés ont aussi prié le président Assad de venir
expliquer les mesures de démocratisation promises, a indiqué lundi à l’AFP le
député Mohammad Habache. Il devrait annoncer notamment la fin de l’état
d’urgence imposé en 1963 lors de la prise du pouvoir du partis Baas,
l’instauration du pluralisme politique et une plus grande liberté de la presse.
Toutes ces mesures devraient atténuer le caractère autoritaire du régime sans
toutefois mettre fin immédiatement aux pratiques répressives des services de
sécurité. Des dizaines de contestataires ont été arrêtés lors des
manifestations de vendredi en Syrie, a affirmé dimanche l’Observatoire syrien
des droits de l’Homme, basé à Londres, publiant une liste de 41 noms.
- forces de
l’ordre dépassées, comités multi-confessionnels unis pour se défendre
-Rihaoui, Ligue syrienne droits de
l’Homme, à l’AFP"la plupart
des hommes armés arrêtés par la population et remis aux forces de sécurité. Ce
sont des ressortissants arabes de différentes nationalités avec des armes et de
grosses sommes d’argent."