Souhaitons que Nicolas Sarkozy ne soit pas élu. Quand on sait que le conseiller en politique étrangère de Nicolas Sarkozy, Pierre Lellouche, un très proche d’Olivier Dassault et des néo-conservateurs américains était pour une participation française à la seconde guerre d’Irak au point de s’être opposé en 2003 à Jacques Chirac. Il y a de quoi s’inquiéter.
http://www.voltairenet.org/article9514.html ?var_recherche=pierre%20lellouche?var_recherche=pierre%20lellouchel
Nous serions bien malheureux d’avoir un frère, une soeur, un(e) ami(e), un(e) cousin(e), un(e) connaissance sur le terrain à craindre la prochaine explosion, tout cela au profit des industriels de l’armement (français ou américains) et du pétrole, avec les répercussions négatives pour la diplomatie française.
Que dire aussi des propos de Nicolas Sarkozy à l’égard des allemands, leur rappelant la plus sombre période de leur histoire et minimisant le rôle de la collaboration de certains français à cette horreur. Rien de constructif dans tout cela, Jacques Chirac a eu raison de reconnaitre les torts de la France en la matière, inutile de revenir là dessus pour exalter je ne sais quel nationalisme et gratter les quelques voix encore récupérables à la droite de la droite de la droite.
Il y aurait mieux à faire pour s’atteler à la construction d’une Europe capable de défendre au mieux nos intérêts et nos valeurs.
Je ne dirais pas que Nicolas Sarkozy est un dictateur mais en tout cas « il file du mauvais coton ».
Belle analyse, et même si depuis x années les élus udf se sont toujours alignés en se décrivant au centre droit, il faut bien que les choses changent un jour...
Nicolas Sarkozy a pour devise avec moi ou contre moi ce qui par définition ne doit pas convenir aux centristes.
François Fillon, plus proche collaborateur de Nicolas Sarkozy a déjà montrer le baton aux élus udf en leur disant que si ils ne se raliaient pas à l’ump alors il y aurait 577 candidats ump aux législatives (un risque selon certains de diminution par 2 du nombre de représentants udf à l’assemblée).
Quant à moi, je pense que François Bayrou ne soutiendra personne et que la création de ce nouveau parti va lui permettre de jouer un rôle nouveau dans les législatives ce qui enlève beaucoup de poids aux menaces de l’ump et de son chef.
Et en tant que sympathisant de Ségolène Royal, je m’en réjouis.
J’ai entendu Nicolas Sarkozy dans son discours d’avant hier dire que “seuls les forts tendent la main” les faibles ne pourraient qu’attendre résignés ? Et avoir receuilli 31% de voix au premier tour en siphonnant tous les lepenistes Sarkocompatibles est ce réellement si fort que cela ; à chacun d’en juger selon ses convictions....
Faudrait d’abord s’interroger sur l’ifop.
Cet institut de sondage dirigé par la très connue présidente du medef (notons que le vice président n’est autre que le frère de Nicolas Sarkozy, Guillaume) s’étant empressé de publier le lendemain du discours de Ségolène Royal un sondage effectué la veille de ce même discours afin d’en atténuer au maximu l’impact sur la population.
Une pratique qu’on pourrait qualifier de « border line »
Niclolas Sarkozy traite les français du plateau de l’émission de tf1 de “100 gugusses”, se considère comme un “enfant des quartiers”, se déclare à nouveau favorable au dépistage des
délinquants à la maternelle. http://www.dailymotion.com/videos/relevance/search/icetream/1
Le livre de son épouse Cécilia dont la sortie a été interdite, y avait il quelque chose à cacher ?
Plus grave le juge Serge Portelli, vice-président du tribunal de grande instance de Paris, qui voit les Éditions Michalon lui refuser la parution de son essai critique sur la politique sécuritaire de Nicolas Sarkozy prévue au mois de mars de cette année...
Bon j’arrête là, je ne voudrais pas finir par vous ennuyer.
Une chose est sure, il sera très difficile de faire illusion le 2 mai lors d’un débat contradictoire ayant pour objet d’aller au “fond des choses”.
1. Présidentielle 24/04/2007 - 19:04
Sondage : Sarkozy à 51% au second tour
Nicolas Sarkozy l’emporterait avec 51% des suffrages au second tour de l’élection présidentielle contre sa rivale socialiste Ségolène Royal (49%), selon un sondage TNS Sofres pour Le Figaro, RTL et LCI. Quarante six pour cent des électeurs de François Bayrou voteraient pour Ségolène Royal au second tour, tandis que 25% se prononceraient pour Nicolas Sarkozy. Vingt-neuf pour cent n’ont pas exprimé d’intention de vote.
Continuons à aller de l’avant.