Les personnes humaines, classées, étiquettées par certains comme minorités ou communautés, font savoir qu’elles sont des citoyens à part entière, comme les autres. Elles ne veulent pas être parquées dans un conseil des communautés, elles veulent participer et échanger avec tous. Elles ont les mêmes soucis que tout le monde.
Un conseil des communautés, c’est une véritable gifle sur la joue de la République.
« Voyez comme je m’occupe bien de vous ! Je fais même défiler un dragon rouge pour le nouvel an chinois ! Vous ne manquerez donc pas de voter pour moi... »
Monsieur le Professeur, vous raisonnez à l’envers. Le communautarisme n’est pas une belle idée sur la mort de laquelle il faudrait pleurer. C’est une très vilaine idée, elle avance avec ses deux comparses : populisme et clientélisme.
Et si Nicolas Sarkozy a mis à l’écart son « expert en suivi de l’opinion » parce que l’opinion ne le suit pas, c’est cocasse !
Mais vous avez posé une question : sans hésitation, la réponse est OUI, il faut brûler le sarkommunautarisme de Manuel Aeschlimann !