Frédéric MALMARTEL

Le Devoir de Mémoire serait-il proportionnel à l’influence électorale de la Communauté qu’il concerne ?

J’entends peu parler en tout cas des Tziganes exterminés pendant la seconde guerre mondiale, aucun politique n’a jugé utile de les indemnisés pour ce qu’il leur avait été volés !

Le génocide des Grecs du Pontique que vous évoquez fort justement est désormais oublié sauf de quelques uns...

Selon que vous serez puissants ou misérables votre Mémoire sera ou non honorée....

L’Histoire n’est pas la Mémoire avait écrit Alain Decaux.

Les lois de la physique ne se discutent pas au parlement, pas plus que les faits historiques.

Il faut arrêter avec cette culpabilisation permanente qui frise désormais l’imbécilité.

Bravo à vous pour ce remarquable travail de synthèse, très clair et très parlant.

Point n’est besoin de propagande, les faits parlent d’eux mêmes.

Je dirais en plus que les liens de la Russie avec l’Ukraine ne se limitent pas à la partie russophone de l’Ukraine. Tant de familles russes ont un cousin, un neveu, un oncle en Ukraine et inversement et les Histoires de la Russie et de l’Ukraine sont également très imbriquées. Le père du programme spatial russe, qui fit la grandeur de l’URSS par exemple, Serguei Korolev était né en Ukraine...

L’Ukraine n’est pas plus dissociable de la Russie que le Languedoc de la France.

Chère Fanny,

Oui, c’est nous qui choisissons nos dirigeants. On a le pays qu’on mérite.
Oui, on peut choisir d’autres dirigeants.
Oui, ce sera difficile car le pouvoir en place s’accrochera.
Mais, c’est nous, le Peuple Français qui sommes les plus forts.
Y’aura-t-il des sanctions, des punitions de l’étranger ? De quel étranger ? Des Euro-Atlantistes ?
Peut-être, mais le monde ne leur appartient plus.
Demain, la Chine aura dépassé le Etats-Unis en PNB, l’Amérique Latine monte en puissance, l’Inde devient un acteur de premier plan, l’Iran même sous la coupe de le dictature des ayatollahs aura et a déjà son mot à dire.

Alors, je comprends vos craintes, je vous répondrai par une seule phrase qui n’est pas de moi, mais qui a participé à faire bouger l’Univers. Une phrase de feu l’Evèque de Rome, Karol Józef Wojtyła :

« N’ayez pas peur ».

Cette guerre est celle du FMI et de l’OTAN, une espèce de machine folle, infernale qui ne sait plus s’arrêter.
En repoussant le referendum sur l’autodétermination des régions de l’Est, Vladimir Poutine essaye d’ouvrir la porte à des négociations. Mais les euro-mondialistes n’en ont cure qui ne cessent d’annoncer des « sanctions » en réalité des agressions économiques contre la Russie, qu’elle fasse blanc, noir ou rien.
Le carnage d’Odessa est quelque de chose de monstrueux pour lequel le président russe a présenté ses condoléances aux familles des victimes dans le silence assourdissant des leaders occidentaux.
On est dans une fracture qui mène droit à la guerre. Dans la mesure où les 2 camps peuvent croire qu’ils sont en état de l’emporter et où il y a de fait dissymétrie, on a jamais aussi prés, depuis 1945 d’une guerre entre les USA et la Russie.
La responsabilité de cette guerre n’est pas à Moscou, elle est à Washington, à Bruxelles et au FMI qui a poussé l’Ukraine à cette guerre en faisant du chantage au prêt : si vous ne reprenez pas l’Est, vous n’aurez pas l’argent !
N’oublions quand même pas que le gouvernement actuel de Kiev n’a aucune légitimité. Il s’est installé suite à un putsch et c’est lui qui a commencé les hostilité meurtrières à l’Est.
Quand aux élections présidentielles ukrainiennes auxquelles l’Occident s’accroche, c’est une sinistre farce, même pas drôle. Vous iriez voter vous, pendant que l’armée investit votre ville et tire sur les vôtres ?
Si je comprends bien M. Hollande redissiner une carte des région en France justifie de repousser, mais en Ukraine, la guerre déclenchée par ses amis alliés aux néo-nazis, elle ne le justifie pas ?
Tout celà est à la fois grotesque et assassin.