Le pere fouettard

Le droit des SDF à disposer d’eux-mêmes est bien la seule liberté qui leur reste. La société les a rejetés à la rue et veut se donner bonne conscience comme c’est bizarre chaque hiver ! parce que certains ont préféré en finir dignement, loin des regards des nantis et qu’au petit matin, ça fait désordre dans notre belle France si humaine, si charitable et socialement correcte, quand on les retrouve raides de froid dans les sous-bois !

Comme d’habitude ( ça ne date pas d’hier) on refuse de voir la société qui se débine, le boulot qui fout le camp, les entreprises et les emplois dont on a besoin pour fournir du travail et des revenus à tous et qui disparaissent pour cause de fiscalité abusive, de voracité des actionnaires, de mauvaise gestion de nos gouvernants.

Si l’économie de la France avait été bien gérée depuis la fin de la guerre, nous n’en serions pas là, et le plein emploi serait sans doute la seule solution qui aurait permis d’éviter l’apparition de SDF un peu partout dans nos pays dits développés.

Concernant la suppression de la pub sur les chaines publiques, moi je vois surtout une façon de créer une (des) nouvelle(s) taxe(s) sans les nommer ; en effet, on peut estimer qu’il va se passer les choses suivantes :
1/ report d’une partie de la pub sur les chaines privées ( c’est le copain Bouygues qui va être content !)
2/Le consommateur va continuer de payer cette pub plein pot ( dont le cout est compris dans le prix des produits qu’il achète)
3/Le financement des chaines publiques par la taxation des opérateurs de tél mobile et les FAI sera automatiquement répercutée sur les abonnés à travers leurs forfaits, les mêmes abonnés payant déjà et aussi la redevance télé.

Résultat : le consommateur va payer deux fois la pub mais les politiques nous jureront la main sur le coeur qu’il n’y a pas de taxe nouvelle sur le consommateur.

Moi ça me fait penser à l’excellent sketch de voyance de Pierre DAC qui disait que ""votre avenir était devant vous à condition de ne pas vous retourner !""

Nos pôvres politicars à force de se tourner et retourner pour piloter leur carrière, ils sont définitivement perdus ( cf le PS).