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Le pion

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  • Le pion Le pion 9 mars 2012 12:59

    C’est dit avec légèreté mais c’est tellement vrai. Cette journée n’est qu’un reste de table donné aux femmes. Et quelques unes, pendant ce temps, sont heureuses de modifications de la langue française qui n’apportent finalement que moins de respect. Rien qu’un merci « ma-demoiselle », en insistant bien sur la séparation, m’ont offert la vision de charmants sourrires de contentement en retour... maintenant je dois dire quoi ? Madame ? Ridicule et avilissant... femmes et hommes perdent beaucoup à ce jeu là.



  • Le pion Le pion 9 mars 2012 12:47

    Il y a de multiples façons d’exercer et, comme dans tout exercice, il y a évolution. Je suis entièrement en accord avec certains points que vous soulevez mais vais être incisif sur celui-ci : si l’européen s’est échiné à devenir humain, ce n’est pas pour baisser le froc devant des peuples rétrogrades et se comporter comme eux, simplement du fait des bénéfices que cela engendre !

    Quant à la vie animale, avant son triste passage à la tuerie, je ne peux que vous suivre sans mot dire. En revanche, je suis français et ne reconnais aucune religion, ni aucune communauté, grande ou petite : la loi seule, indiscutable puisque déjà discutée, m’est chère. Les animaux ont des droits, qu’on applique ! N’en déplaise à certaines communautés.



  • Le pion Le pion 9 mars 2012 12:31

    Je ne pense pas que l’égalité entre hommes et femmes existe et doit exister. Cela n’apporte que dérives. En revanche il y a complémentarité et c’est sûrement la plus belle chose qui soit car la complémentarité nous rapproche. Se battre pour l’égalité c’est nier l’essence, et de l’homme, et de la femme. Il faut défendre, je pense, cette différence, et le respect en découlera. Au regard de la loi, il n’y a rien à modifier : race, sexe et age ne sont pas critères de distinctions. Appliquons la loi sans faillir et appliquons la punition. Mais les hommes d’aujourd’hui n’ont rien dans le caleçon... en tant qu’homme, je peux te dire qu’il m’arrive bien souvent des pensées meurtrières lorsque j’entends mes voisins ou que je constate l’ignoble comportement de mes pairs. Peut être vous faudrait il simplement user de vos droits dans les urnes, sans vous rallier aveuglément aux causes de vos « hommes », pour voir changer cela. Personnellement, j’apporte ma voix aux femmes pour ces élections et espère beaucoup pour vous... et nos enfants. Mon avenir est loin derrière, je n’espère plus rien pour moi.



  • Le pion Le pion 9 mars 2012 12:12

    Croa : après que les murs soient tombés, hommes, femmes et enfants, égorgèrent hommes, femmes et enfants de la cité ! Quels exemples que ces religions du désert !



  • Le pion Le pion 9 mars 2012 12:07

    Je suis ancien ouvrier abatteur du circuit belge (aux postes d’étable, à la tuerie et à l’ouverture, dite dans le jargon « trou du cul » ^^). Je tiens juste à préciser quelques points rarement abordés sur le sujet de la tuerie. Il existe des règles simples que chaque ouvrier doit respecter, au risque d’être amendé (perte de salaire), voire fichu à la porte. Ces règles, vous le conviendrez, sont logiques et humaines. Là je parle pour le porc, que je connais bien, mais c’est applicable à tout type d’abattage.

    1. Une bête déposée à l’étable de l’abattoir doit prendre du repos pour éviter l’intoxication de la viande par stress.

    2. On ne doit pas exciter les bêtes qui sont menées à la chambre à gaz pour éviter ce même stress qui engendre toxines, voire mort de l’animal (les porcs sont fragiles).

    3. Toute bête morte autrement que par saignée (simple trou à l’emplacement de la carotide et non ouverture de la gorde) ou, cognée par exemple, dans le cas d’une panne de la machine à gaz (soporifique), est retirée de la chaîne et envoyée à l’équarrissage.

    4. Une fois dans le circuit de transformation, la bête ouverte doit éviter de toucher le sol, la viande ne doit pas être souillée par ses déjections (gastriques ou fécales), et doit être respectée par chacun (pas de coup de couteau inutile dans la viande, retrait des glandes chargées de toxines, arrosage régulier, netoyage des outils, ....).

    5. Des vétérinaires veillent à la stricte application de ces simples règles et peuvent à tout moment faire cesser le travail et sanctionner. Ceux-ci ont autorité et inspirent la crainte.

    Malgré cela, il y a des dérives et c’est normal : le pognon dicte la politique d’un exploitant abatteur. Mais pas seulement : certains transporteurs déversent leurs cargaisons (des camions chargés jusqu’à la gueule sur deux étages en général) sans même abaisser les ponts (des porcs chutent dans l’étable au sol de béton), des ouvriers tapent sur les bêtes aux poings, aux pieds, et electrocutent les testicules des porcs, quand ce n’est pas directement l’anus ! Et j’en passe ! Sur la chaîne des ouvriers (pour beaucoup musulmans) souillent la viande de multiples façons : percement de la viande au couteau maculé de merde (un jambon percé sur la chaîne se reconnaît par les défauts visibles qui résulte des contractions, gorgement de saumure, compressions au moulage, délitement à la découpe...), non retrait des amygdales hautement toxiques (non ! dans le porc tout n’est pas bon !), et là, je cesse l’énumération car d’autres pratiques révoltantes ont fait que j’ai été incapable de manger de la viande pendant longtemps... allez : jeu de foot avec divers organes, jets d’organes pour rire, pisser sur la bidoche, ... Note : dans tous les types d’abattage ces pratiques se retrouvent.

    Le halal ? Laissez moi rire ! L’animal n’a droit à aucun respect ! Il arrive de l’étable, sent sa mort proche et est terrifié ! Son taux de toxine grimpe et son organisme s’en sature. Là, on l’égorge et la lente agonie commence. Posez la question à ceux qui ont survécu à un égorgement accidentel et vous saurez si cela est humain ou indolore ! Pire : ce qu’évite l’étourdissement (relachement des sphincters), l’égorgement à vif le sollicite ! La bête se met à se vider de partout et toxines et bactéries infectent la bidoche de la pauvre bête ! Sans m’étendre encore, la plupart du temps, ça se passe par terre ! Et après... c’est le circuit de tranformation, et ça tombe dans votre assiette...

    Je vais être clair avec ceux qui parlent sans savoir : les abattoirs sont libres de visite après simple demande. Allez voir une tuerie : on parle de ce qu’on connait. S’il y a des vétos ou d’autres ouvriers abatteurs sans contraintes, qu’ils ouvrent leurs gueules et dénoncent eux aussi !

    Alors oui, le halal c’est dégueulasse et la bidoche qui en résulte est malsaine à tout point de vue ! Mais il n’y a pas que cela : il y a tout à revoir. Quant à dire les gentils musulmans, désolé mais le travail d’arabe ça existe !

    Ha oui, pour info : allez à Metro et vous saurez que la moitié de ce qui est vendu aux restaurateurs est halal. Donc vous mangez halal tous les jours, à la maison ou ailleurs ! Avec la perte du langage, la première manifestation de la mort d’une civilisation se trouve dans son assiette !

    J’aime les animaux mais j’aime aussi leur viande. La tuerie est un acte fort qui doit être effectué dans le plus grand respect de l’animal. L’animal est respectable, sur ses pattes comme dans l’assiette. Désolé mais j’ai cette impression malsaine que l’homme postmoderne est vraiment une merde ! Lui seul ne mérite aucun respect.

    Mon texte n’est en rien préparé et est surement bourré de fautes et de lourdeurs. C’est le coeur qui parle, pas le bourrichon délirant, ni le pognon. Et qu’on ne dise pas que personne ne sait et que ce sont des pratiques anciennes : mon père était abatteur dans les années cinquante et jamais il n’avait vu de telles choses... à part en opération militaire à l’étranger !


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