Si les problèmes de l’euro sont tant mis en exergue, c’est parce que les principaux financiers ont misé sur la chute de l’euro et le regain d’intérêt sur le dollar.
Justement, ce dernier perds de sa valeur et de son attrait. Il serait intéressant de connaître les flux financiers entre la zone dollar( dont les monnaies indexées sur cette devise) et la zone hors dollar.
Le prochain crack financier viendra du Brésil, car comme la Grèce, l’économie de ce pays est plombée par l’organisation des jeux olympiques. S’y ajoutent la coupe du monde de football, les journées mondiales de la jeunesse, l’endettement des foyers et des entreprises, l’inflation.
Vous mettez en exergue un point important : c’est grâce à l’euro que les pays riches de la zone s’enrichissent parce qu’il n’y a plus d’équilibrage entre les monnaies du nord et du sud.
Et plus les riches sont riches et réussissent, plus leur dette est courue par les financiers, plus l’euro se renchérit. C’est à dire que c’est l’ensemble de la zone euro qui paye le succès des pays riches du nord et en partie de la France.
Vous présentez le néolibéralisme comme une référence, ce qui est un non sens.
Qu’il soit omniprésent, qu’il soit enseigné, qu’il soit promu par d’imbéciles zélotes convaincus n’en fait pas une référence économique.
On se souviendra de la période néolibérale comme du moyen âge économique, d’une période pendant laquelle les plus acculturés en économie ont dominé le monde.
Cela renvoie à la responsabilité des peuples, à leur ignorance et à leur lâcheté.
Si les demi-dieux à la direction d’EADS s’enrichissent tant, c’est parce qu’ils payent très mal leurs opérationnels( 1500 € un choumac avec 5 ans d’expérience).
Leur comportement est typique d’un gosse de riche qui n’a jamais eu connaissance des conséquences économiques de ses gabegies.